Ramallah, le 17 juillet 2024, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et des ex-prisonniers a révélé aujourd’hui que l'administration pénitentiaire de « Megiddo » s'efforce d'assassiner l'enfance des prisonniers palestiniens mineurs, à travers de pratiquer des politiques haineuses de punition et de représailles, basées sur les coups, la torture et les abus quotidiens.

Suite à la visite de son avocat, la Commission a indiqué que 130 mineurs palestiniens dont 18 de la bande de Gaza, endurent une réalité tragique et compliquée, car ils sont détenus dans la section « 3 », allouée aux détenus de moins de 18 ans, et entre 12 à 18 mineurs sont écroués dans une seule cellule.

C’est pourquoi, les mineurs souffrent de la propagation de la Scapius, qui apparaît largement à cause du manque de baignade et du manque de vêtements, et ils n'ont que les vêtements qu'ils portent sur leur corps et ne sont pas autorisés à posséder du savon, des shampoings, des détergents et des stérilisateurs. Les infections augmentent chaque jour et ils sont privés de médicaments et de traitements.

La Commission a indiqué : « En raison de la politique de privation susmentionnée, des symptômes de la maladie sont apparus sur les corps des mineurs palestiniens et que la grande majorité d'entre eux ne pouvaient pas dormir, à cause de douleurs, de fortes démangeaisons, de la propagation des plaies et des ulcères, et l'aggravation et la gravité de la maladie à la lumière des températures élevées ».

« L'enfant qui demande un traitement est soumis à des coups, à l'humiliation et à l'isolement de la part des geôliers israéliens, sans aucun respect pour les lois et conventions internationales stipulées », a-t-elle ajouté.

La Commission s’est dit préoccupée par les politiques punitives imposées par Israël contre les mineurs palestiniens et tous les prisonniers dans les geôles d’occupation, appelant les institutions internationales concernées par les droits de l’enfant à mettre fin aux politiques israéliennes fondées sur des fondements vindicatifs et racistes.

H.A