Accueil Occupation 25/July/2024 03:13 PM

Institutions pour prisonniers : Au moins 18 détenus décèdent depuis le 7 octobre

Institutions pour prisonniers : Au moins 18 détenus décèdent depuis le 7 octobre

 

Ramallah, le 25 juillet 2024, WAFA - La Commission pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers, le Club des prisonniers palestiniens et la Fondation Addameer pour les droits de l'homme, ont déclaré qu'au moins 18 détenus identifiés ont été tués dans les prisons de l'occupation israeliennes après le 7 octobre, leurs identités ont été annoncées.

En plus des dizaines de détenus de Gaza qui ont été martyrisés dans les prisons et les camps, et l'occupation n'a pas révélé leur identité ni les circonstances de leur mort et des dizaines ont été soumis à des exécutions sur le terrain.

L'occupation a admis avoir arrêté environ (4 000) citoyens de Gaza, dont des centaines ont été libérés, notant que l'occupation a arrêté des centaines de travailleurs de Gaza.

Les institutions ont confirmé que le nombre de détenus dans les prisons d'occupation atteignait environ (9 700), jusqu'au début du mois de juillet 2024, tandis que le nombre de détenus administratifs était de (3 380.

Le communiqué indique que le nombre de femmes détenues dans les prisons d'occupation atteint (86) détenues dans la prison de (Damoun), dont une femme enceinte, à savoir : (Jihad Dar Nakhleh).

Parmi les femmes détenues (23) se trouvent en détention administratives, et il peut y avoir des femmes détenues dans les camps affiliés à l'occupation. Il n'existe pas de données claires sur leur nombre, ce qui indique que parmi les détenus se trouvent au moins 250 enfants.

Concernant le résultat des campagnes d'arrestation en Cisjordanie depuis le 7 octobre jusqu'au début de ce mois, le communiqué explique que les forces d'occupation ont arrêté plus de (9 800) en Cisjordanie, y compris Jérusalem, dont environ (340) femmes et 680 enfants, alors que le nombre d'arrestations parmi les journalistes après le 7 octobre a atteint (91), parmi lesquels (53) restent en détention, dont (6) femmes journalistes, et au moins (16) journalistes de Gaza dont nous avons identifié l'identité et parmi les journalistes (17 ) sont en détention administrative.

Depuis le début de la guerre de génocide, les ordonnances de détention administrative se sont élevées à plus de 7 500 ordonnances, y compris de nouvelles ordonnances y compris des ordonnances contre des enfants et des femmes.

Les établissements pénitentiaires ont confirmé que les campagnes d'arrestation en cours s'accompagnent d'une escalade des crimes et des violations, notamment des actes d'abus, des passages à tabac graves et des menaces contre les détenus et leurs familles, en plus du sabotage et de la destruction généralisés des maisons des citoyens, de la saisie des véhicules, de l'argent  et des bijoux en or.

En outre les vastes opérations de destruction menées. Elles ont touché spécifiquement les infrastructures des camps de Tulkarem, Jénine et Jénine, démolissant les maisons appartenant aux familles des détenus et utilisant des membres de leurs familles comme otages, en plus d’utiliser les détenus comme boucliers humains.

Le résultat des campagnes d'arrestation après le 7 octobre inclut tous ceux qui ont été arrêtés chez eux, via des points de contrôle militaires, ceux qui ont été forcés de se rendre sous la pression et ceux qui ont été retenus en otages.

Outre ces campagnes d'arrestation, le communiqué confirme que les forces d'occupation ont procédé à des exécutions sur le terrain, notamment des membres des familles des détenus.

F.N

 

 

Nouvelles connexes

Lire la suite