Accueil Occupation 22/August/2024 03:10 PM

L'armée israélienne aggrave les souffrances de 750 familles palestiniennes dans la vieille ville d'Hébron

L'armée israélienne aggrave les souffrances de 750 familles palestiniennes dans la vieille ville d'Hébron

Hébron, le 22 août 2024, WAFA –

Saher Amr

Plus de 750 familles palestiniennes de la vieille ville d'Hébron sont confrontées à des conditions de vie dures et extrêmement difficiles, en raison d'une série de mesures répressives et arbitraires croissantes qui leur sont imposées par les forces d'occupation israéliennes, en plus des attaques continues des colonialistes contre des personnes et de leurs biens, dont la fréquence a sensiblement augmenté depuis le 7 octobre dernier.

Le militant Arif Jaber, habitant de la vieille ville, a déclaré à l’Agence de presse WAFA: « La vie des habitants dans ces zones est devenue un véritable enfer, à cause des mesures oppressives et arbitraires des forces d'occupation, par des bouclages, l'imposition d'un couvre-feu, de restrictions de mouvement, d'attaques continues et d'autres mesures".

Il a ajouté : « Depuis le 7 octobre dernier, l'occupation a fermé 17 nouvelles zones dans les quartiers situés à l'est de la mosquée Ibrahimi, les isolant les uns des autres et les séparant du reste des quartiers de la vieille ville et de la région sud, en plus de fermer complètement plus de 50 magasins commerciaux. Les propriétaires ont été empêchés d’ouvrir leurs portes et un couvre-feu complet a été imposé qui a duré environ quatre mois, qui s’est ensuite transformé en un couvre-feu en soirée qui se poursuit encore aujourd’hui".

"L'occupation a également imposé de sévères restrictions à la circulation des citoyens, à l'intérieur de ces quartiers et a fixé des heures précises pour leur sortie, de sept heures à dix heures du soir, et par le poste de contrôle militaire 160, où les citoyens sont obligés de parcourir de longues distances pour atteindre ce point de contrôle. Les noms de ceux qui souhaitent passer doivent être enregistrés à l'avance auprès des militaires à ces points de contrôle, sans parler des fermetures soudaines et injustifiées, qui conduisent souvent à la fermeture des postes de contrôle, obligeant un grand nombre d’entre eux à passer la nuit hors de chez eux" a t-il dit.

Et de poursuivre: "Les citoyens sont soumis à diverses formes d'abus et de fouilles à ces points de contrôle, et des familles entières sont détenues pendant de longues heures, entrecoupées de violents passages à tabac et d'abus d'une manière très humiliante, où le père est battu et maltraité devant sa femme et ses enfants, et les soldats sont également désireux de provoquer ces familles  en insistant pour soumettre les femmes et les filles à des inspections. Cela met les citoyens en colère et les incite à se battre directement avec les soldats, les exposant à davantage de passages à tabac, d'abus et de détention pendant de longues heures dans des conditions difficiles."

En outre, les soldats d'occupation modifient les noms qui sont autorisés à passer, car les noms qui ne passent pas régulièrement au quotidien sont barrés, ce qui signifie qu'un citoyen qui ne veut pas quitter son domicile ou qui est resté en dehors de la zone pendant une journée ou deux, n'a plus de nom au checkpoint, et n'est donc pas autorisé à passer ou à rejoindre son domicile.

À cause de ces mesures, un grand nombre de citoyens ne peuvent pas rejoindre leur domicile, et certains d'entre eux sont obligés de chercher un logement en dehors de ces zones, et l'autre partie essaie de rejoindre son domicile par d'autres moyens, soit en grimpant les murs ou sur les toits des maisons des voisins, ou en sautant sur les toits, des barbelés et sur d'autres routes difficiles et dangereuses.

Rentrer chez vous ne met pas fin aux souffrances, car les soldats peuvent frapper à votre porte pour vous dire que vous êtes détenu, vous et votre famille ne pouvez pas atteindre votre domicile. Vous avez été surveillés par des caméras et une surveillance à haute résolution !! des avions que l'occupation a déployés sur les routes et à proximité des maisons des citoyens de ces zones, qui surveillent et filment les moindres détails de leur vie, en violation flagrante de leur vie privée.

F.N

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