Ramallah, le 5 septembre 2024, WAFA - La Commission des affaires des prisonniers palestiniens et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré que les examens médicaux finaux de l’ex-prisonnier Ismail Yusuf Taqaqat, ayant 40 ans, de la ville de Beit Fajjar, a confirmé qu’il avait la leucémie après avoir été libéré des prisons d’occupation israéliennes après avoir passé cinq mois.
La Commission t le club ont ajouté que, avant son arrestation en mars de cette année, Taqatqa, père de quatre enfants, n’avait pas eu de problèmes de santé et qu’il était détenu dans une prison pendant la dernière période, que son état de santé s’est détériorée à Ofer, après que sa santé se soit dégradée, il a été emmené à l’hôpital de Hadassah dans les territoires palestiniens occupés, et il a été libéré le 29 août 2024 de l’hôpital Hadassah, avec une amende financière de 10000 shekels, a été immédiatement transféré à l’hôpital universitaire d’Al-Najah et y a subi une série d’examens médicaux qui ont confirmé sa leucémie, où les séances de chimiothérapie sont censées commencer.
La Commission et le Club ont confirmé que le détenu est une nouvelle victime des crimes médicaux commis par le système pénitentiaire d’occupation contre les détenus, ainsi que de certains des crimes systématiques qui se sont intensifiés après le 7 octobre, notamment les crimes de torture, la famine, qui a constitué les causes centrales du martyre des détenus après le 7 octobre, et les maladies chroniques et graves.
Elles ont également tenu l’administration pénitentiaire d’occupation entièrement responsable de la situation sanitaire grave des anciens détenus Taqatqa et du sort de milliers de détenus faisant face à des mesures systématiques visant à tuer les détenus ou à leur causer des maladies chroniques et problèmes de santé graves difficiles à résoudre par la suite.
En outre, la Commission et le club ont souligné que la majorité des détenus libérés par l’occupation au cours des derniers mois et jusqu’à ce jour, avec des problèmes de santé, beaucoup d’entre eux ont été obligés d’être hospitalisés immédiatement après leur libération, et certains d’entre eux ont été plus tard reconnus comme souffrant d’un problème de santé chronique.
N.S