Ramallah, le 9 septembre 2024, WAFA- Le Club des Prisonniers palestiniens a dévoilé lundi dans un rapport que 134 civils palestiniens ont été arrêtés lors de la récente agression d'occupation dans les gouvernorats du nord de la Cisjordanie: Jénine, Tulkarem et Tubas, sur plus de 270 arrêtés dans différents gouvernorats de Cisjordanie.

Parmi les détenus se trouvaient d'anciens prisonniers, des blessés et des otages. Le Club des prisonniers a enregistré 80 cas d'arrestation dans le gouvernorat de Jénine et son camp, une cinquantaine à Tulkarem et 4 cas à Tubas, notant que de nombreux citoyens ont été arrêtés dans le but de faire pression sur un membre recherché de sa famille pour qu'il se rende.

Pendant dix jours, du 28 août au 6 septembre, l'armée d'occupation a mené une agression acharnée dans les gouvernorats de Jénine et son camp, Tulkarem et ses deux camps, et Tubas et son camp, dans le cadre de l'agression contre l’ensemble de la Cisjordanie depuis le début de la guerre d’extermination.

Les campagnes d'arrestation, qui ont inclus ceux qui ont été arrêtés pendant l'agression et dont la détention a été maintenue par l'occupation, et ceux qui ont été relâchés par la suite, ont été accompagnées de violences physiques et psychologiques, de torture et d'intimidation contre les citoyens.

L'armée d'occupation ne s'est pas contentée d'arrestations, mais a également mené la politique des enquêtes sur le terrain contre des dizaines de personnes dans les gouvernorats susmentionnés, dont la fréquence a augmenté depuis le début de la guerre de génocide.

En outre, les forces d'occupation ont procédé à des exécutions sur le terrain, dont la plus importante a été l'exécution du citoyen Ayman Rajeh Abed par la torture et les mauvais traitements.

« Le vieillard Abed est décédé quelques heures après avoir été arrêté comme otage et détenu dans le camp militaire de Salem, où des traces de menottes sont apparues sur ses mains lorsque son corps a été remis au Croissant-Rouge palestinien, en plus des traces de coups qui étaient visibles sur son corps lors du premier examen médical ».

Sur la base du témoignage préliminaire d'un citoyen :

« L'exécution du citoyen Ayman Abed, 58 ans, n'a pas été la seule à avoir lieu pendant l'agression. Les soldats de l'occupation ont procédé à une exécution contre le citoyen Mohammad Ibrahim Abed (30 ans) de la ville de Kafr Dan, martyrisé le 28 août. »

Le citoyen (A.A.) a confirmé : « En arrivant au corps du martyr Abed, le martyr a été (attaché) selon sa description, ce qui confirme qu'il a été exécuté sur le terrain ».

En plus des enquêtes sur le terrain, des arrestations généralisées, des assassinats et des exécutions sur le terrain, l’armée d’occupation a commis d’autres crimes, notamment l’utilisation de citoyens comme boucliers humains, car cela est considéré comme un crime de guerre.

Le Club des prisonniers a également évoqué les opérations de vol menées à grande échelle par l'armée d'occupation depuis le début de la guerre d'extermination, mentionnant que les pertes infligées aux maisons des Palestiniens de Cisjordanie à la suite de ces pillages, de démolition et de vandalisme étant estimé à des millions de shekels. « Cela relève du crime de (punition collective), qui ne diffère pas dans sa forme de l'approche des gangs (Prix à payer) que les colonialistes pratiquent contre les Palestiniens sans défense dans de nombreuses villes.

Dans ce contexte, le Club des prisonniers a renouvelé sa demande au système international des droits de l'homme de restaurer le rôle pour lequel il a été créé comme une victoire de l'humanité, et de mettre fin à l'état terrifiant d'impuissance face à la guerre de génocide en cours, dont l'un des aspects est les crimes de guerre perpétrés contre les détenus dans les prisons et les camps israéliens.

Il convient de noter que le nombre de Palestiniens raflés par Israël en Cisjordanie après le 7 octobre a atteint plus de 10 600, dont plus de 400 femmes et environ 730 enfants, notant que ce nombre n'inclut pas les arrestations de Gaza se compte par milliers.

Le Club des prisonniers a indiqué que les crimes de torture, de famine et des crimes médicaux commis par Israël contre les captifs palestiniens, ont conduit au martyre de dizaines d’entre eux depuis le début de la guerre de génocide. L’identité de 24 d’entre eux a été annoncée, tandis que l’occupation continue de cacher l’identité de dizaines de détenus de Gaza qui ont été martyrisés dans les prisons et les camps de l’occupation.

H.A