New-York, le 4 octobre 2024, WAFA - Le Groupe arabe à New York a condamné la déclaration du ministre des Affaires étrangères de l'État d'occupation israélien concernant le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, comme persona non grata.

Dans un communiqué, le Groupe a exprimé son plein soutien au rôle joué par Guterres et à l'exercice de ses fonctions conformément à ce qui est inclus dans la Charte des Nations Unies depuis le début de la guerre, l'agression israélienne contre la bande de Gaza et les attaques contre les territoires de la République arabe syrienne.

Le Groupe arabe a également condamné l'invasion terrestre israélienne du Liban et l'atteinte à la souveraineté d'un pays frère, saluant les efforts du Secrétaire général et ses demandes répétées de mettre en œuvre immédiatement le cessez-le-feu et de remédier de toute urgence à la situation humanitaire catastrophique.

Il a également souligné son souhait que les États membres des Nations Unies condamnent cette annonce israélienne et expriment leur soutien à Guterres face aux attaques répétées contre lui et contre les employés des Nations Unies, ce qui constitue un dangereux précédent auquel il faut faire face et éviter que cela ne devienne une pratique courante.

Le Groupe arabe a souligné la nécessité d'assurer la protection des employés et des biens des Nations Unies dans les territoires palestiniens et au Liban, et a exprimé sa gratitude pour le dévouement des employés des Nations Unies, en particulier de l'UNRWA, à leur travail pendant la crise actuelle, et a exigé la mise en œuvre de responsabilité dans le cas où Israël aurait causé la mort de plus de 220 employés des Nations Unies depuis le début de l'agression israélienne contre la bande de Gaza et également contre le Liban.

Le Groupe a mis l’accent sur l'importance du rôle de la communauté internationale pour tenir les Nations Unies informées de la fourniture d'une assistance et d'une protection aux civils sous l'agression israélienne, dont les Nations Unies, leurs agences et agences n'ont pas non plus été épargnées.

F.N