Gaza, le 23 octobre 2024, WAFA- L'armée d'occupation israélienne continue de commettre une guerre génocidaire dans le nord de la bande de Gaza, en particulier dans le camp de Jabalia et dans la ville de Beit Lahia, pour le 19e jour consécutif.
D’horribles violations ont été commises pendant cette guerre : « Des violentes frappes aériennes et d'artillerie, l'explosion de maisons, les déplacements forcés, la famine et le ciblage brutal des écoles, des centres d'hébergement et des hôpitaux, au milieu d'un siège serré au cours duquel l'entrée de nourriture, d'eau, de carburant et de médicaments est empêchée ».
Cette guerre dans l'enclave côtière du nord, il y a 19 jours, a fait des centaines de martyrs et de blessés.
Les civils palestiniens souffrent de conditions désastreuses, à la lumière des bombardements continus et violents des avions et de l'artillerie, alors que les hôpitaux sont soumis à un siège strict et que l'entrée et la sortie sont interdites.
Des témoins oculaires racontent d’horribles détails sur les exactions israéliennes dans le nord, y compris la séparation des hommes des femmes, la perte des enfants de leurs mères lors des déplacements forcés, en plus du sort inconnu de centaines d'entre eux, sans parler du manque de linceuls pour recouvrir les corps des martyrs.
Aujourd'hui, l'armée d'occupation a vidé l'école Al-Fakhoura du camp de Jabalia des personnes déplacées, leur a enlevé certains de leurs vêtements et leur a ordonné de se rendre à un point de contrôle près de l'hôpital indonésien.
Les personnes déplacées ont été contraints d'enterrer les corps de leurs martyrs sur les routes publiques sans les couvrir, après avoir manqué des linceuls à la lumière d’un étouffant siège imposé et des bombardements intenses lancés par l'armée d'occupation sur la région pendant 19 jours.
La crise de la famine et de la soif s'est également considérablement aggravée dans le nord de la bande de Gaza, avec le refus d’Israël en tant que puissance occupante de faire entrer des camions transportant de la nourriture ou de l'aide.
Les forces d'occupation ont coupé les communications et Internet dans la zone il y a plusieurs jours, provoquant une pénurie de vidéos et de photos documentant les crimes commis contre les palestiniens déplacés, en plus de la difficulté de communiquer avec la population.
Le directeur par intérim du Bureau des médias de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) à Gaza, Inas Hamdan, a confirmé aujourd'hui dans un communiqué de presse :
« Le niveau de sécurité alimentaire dans la bande de Gaza est en danger, en particulier dans les régions du nord qui connaissent une catastrophe humanitaire, et il est nécessaire de permettre l'entrée des secours vitaux, qui sont les nécessités de la vie comme la nourriture, l'eau, du carburant et des médicaments ».
« C’est cette situation contre laquelle l’UNRWA et d’autres institutions de l’ONU mettent en garde depuis des mois ».
Hamdan a ajouté que les scènes dans le nord sont choquantes et terrifiantes. Les familles sont assiégées depuis plus de deux semaines, et les maisons et les infrastructures sont bombardées, et même les installations de l'UNRWA dans ces zones, comme un centre d’hébergement et une école qui ont été bombardés ces derniers jours, à la lumière du refus d’acheminer à suffisamment de fournitures et d’aide humanitaire.
Selon les rapports, a expliqué Hamdan, la plupart des réserves alimentaires sont épuisées et les quantités d'eau potable sont insuffisantes, en plus du manque de carburant, faisant un grand nombre de victimes à côté des corps jonchent sur les rues, compte tenu du manque d'accès aux services médicaux et aux soins nécessaires, alors que les trois principaux hôpitaux fonctionnent à capacité incomplète et deux d'entre eux ont été soumis à des bombardements directs il y a quelques jours.
Elle a souligné que les employés de l'UNRWA continuent à fournir des services malgré toutes les difficultés au cours de l'année, mais qu'ils sont assiégés avec les résidents et qu'ils essaient autant que possible de fournir ce qui peut leur être apporté dans ces circonstances et demandent que des équipes médicales soient envoyées pour soutenir leur travail et leur fournir le matériel nécessaire.
Hier, le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a dit que les Palestiniens du nord de Gaza « attendent de mourir » alors qu’Israël intensifie son offensive dans la région.
le chef de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a ajouté : « Notre personnel rapporte qu’ils ne trouvent ni nourriture, ni eau, ni soins médicaux », « L’odeur de la mort est partout, car les corps sont abandonnés sur les routes ou sous les décombres. Les missions visant à dégager les corps ou à fournir une aide humanitaire sont refusées. »
« Dans le nord de Gaza, les gens attendent simplement de mourir », a déclaré Lazzarini. « Ils se sentent abandonnés, désespérés et seuls. Ils vivent d’une heure à l’autre, craignant la mort à chaque seconde. »
Le chef de l’UNRWA a appelé à une trêve immédiate pour permettre un passage humanitaire sûr aux familles souhaitant quitter le nord de Gaza.
L’attaque israélienne contre le nord de Gaza est le dernier épisode de la guerre génocidaire d’Israël qui a tué plus de 42 700 personnes, principalement des femmes et des enfants, et blessé près de 100 300 autres depuis l’année dernière.
La guerre israélienne contre Gaza a déplacé presque toute la population du territoire dans un contexte de blocus permanent qui a entraîné de graves pénuries de nourriture, d’eau potable et de médicaments.
H.A
