Gaza, le 4 novembre 2024, WAFA- Des sources médicales ont rapporté que l'armée d'occupation, qui commet depuis un mois le « crime de nettoyage ethnique et de génocide » dans le gouvernorat du nord de la bande de Gaza, a entraîné jusqu'à présent la mort de 1.800 citoyens, les blessés de 4.000 autres et des centaines de personnes disparues, en plus de la destruction d’hôpitaux et d’infrastructures.

A savoir que la situation dans le nord de la bande de Gaza est d'une tragédie sans précédent, en raison de l'occupation ciblant les civils qui ont refusé d'être déplacés et du renforcement du siège contre eux.

Le 5 octobre, l’armée d’occupation a lancé un bombardement sans précédent des zones du nord de la bande de Gaza, avant de les balayer, suite à un siège sévère, les hôpitaux du gouvernorat du Nord ont été hors service et les services de la protection civile et les ambulances du Croissant-Rouge se sont arrêtés.

L’occupation israélienne a également détruit tous les hôpitaux du gouvernorat du nord de la bande de Gaza, les mettant hors service, ce qui a coïncidé avec le ciblage des équipes de la défense civile, en arrêtant certains d’entre eux et en les mettant également hors service, outre la destruction des infrastructures, des réseaux d’eau, des réseaux d’égouts, des réseaux routiers et routiers, qui ont fait du gouvernorat du nord de la bande de Gaza un gouvernorat sinistré dans tous les sens du terme.

L'armée d'occupation a utilisé l'arme de la famine et de la soif des civils et a empêché l'arrivée de 3 800 camions d'aide et de marchandises dans le gouvernorat du nord de la bande de Gaza, délibérément affamant près de 400 000 personnes, dont plus de 100 000 enfants, et détruit des dizaines de centres de déplacement et d’hébergement abritant des dizaines de milliers de personnes déplacées qui ont fui leurs foyers en quête de sûreté et de sécurité.

R.N