Ramallah, le 6 novembre 2024, WAFA - L'Autorité de qualité de l'environnement a déclaré que l'armée d'occupation israélienne a largué plus de 85 mille tonnes de bombes sur la bande de Gaza depuis le début de l'agression le 7 octobre 2023, soit plus que pendant la deuxième Guerre mondiale.
Elle a ajouté dans une déclaration publiée aujourd'hui mercredi, à l'occasion de la Journée internationale pour la prévention de l'utilisation de l'environnement dans les guerres et les conflits militaires, que les bombardements continus d'occupation de la bande de Gaza ont provoqué la destruction de vastes zones de terres agricoles et de contamination des sols par des produits chimiques toxiques qui entravent l’agriculture pendant des décennies.
L'Autorité pour la qualité de l'environnement a indiqué que l'occupation a utilisé tous les types d'armes et de missiles dans son agression continue, notamment le phosphore blanc, qui est interdit par le droit international en vertu de la Convention des Nations Unies sur les armes classiques, qui cible des éléments de l'environnement, causant de graves dommages environnementaux qui menace la vie humaine et les organismes vivants.
L'autorité a souligné que les dommages causés aux infrastructures des sources d'eau ont conduit à des fuites d'eau polluée dans les bassins souterrains, ce qui laisse présager une catastrophe sanitaire et environnementale qui menace des centaines de milliers d'habitants pour les générations à venir.
Quant à la Cisjordanie, le journal « Qualité Environnementale » affirme que les colonies et l'entraînement militaire de l'armée d'occupation représentent un grand danger pour l'environnement palestinien, estimant que les colonies déversent chaque année environ 40 millions de mètres cubes d’eaux usées non traitées dans les territoires palestiniens.
L'autorité a appelé les Nations Unies et la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à l'agression en cours, empêcher l'exploitation de l'environnement à des fins militaires et appliquer les lois internationales, y compris le Protocole de Genève et la Convention interdisant l'utilisation de techniques de modification de l'environnement à des fins militaires, pour protéger l'environnement et prévenir sa détérioration à la suite de conflits armés.
Elle a également appelé à mettre en lumière et à documenter les violations environnementales qui ont lieu dans le territoire palestinien, car les dommages environnementaux causés par l'occupation constituent un grave danger pour la santé des Palestiniens et une menace pour l'avenir de la région tout entière.
R.N