Ramallah, le 25 novembre 2024, WAFA- La Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers palestiniens ont déclaré que les autorités d'occupation israéliennes ont empêché l'ancien prisonnier atteint de la leucémie, Ismail Taqatqa, 40 ans, de la ville de Beit Fajjar, d'entrer en Jordanie pour terminer son traitement.
Dans un communiqué commun, les deux groupes de prisonniers ont indiqué que la privation de traitement du prisonnier Taqatqa pour la deuxième fois est un nouvel épisode du crime complexe perpétré par l'occupation contre lui, dans le but de le tuer, depuis sa détention, qui a duré cinq mois, jusqu'à sa libération dans des conditions de santé difficiles de l'hôpital Hadassah, et il a été révélé plus tard qu'il souffrait de leucémie une semaine après sa libération.
Ils ont ajouté que les autorités d'occupation avaient commis un crime médical contre lui et l'avaient détenu dans des conditions tragiques malgré la détérioration continue de son état de santé tout au long de sa détention, tout comme des centaines de prisonniers malades dans les prisons d'occupation, qui sont systématiquement soumis à des crimes médicaux.
Ces crimes ont conduit au martyre de dizaines de prisonniers depuis le début de la guerre, faute du minimum de soins, en plus des conditions de détention dures et tragiques, des attaques répétées et des crimes de torture et d'humiliation, qui ont constitué les principales raisons de l'augmentation du nombre de prisonniers malades en détention israélienne après la guerre, et du fait que nombre d'entre eux souffrent de maladies chroniques.
Selon le communiqué, avant son arrestation en mars dernier, Taqatqa ne souffrait d'aucun problème de santé et, au cours de la dernière période de sa détention à la prison d'Ofer, son état de santé a commencé à se détériorer soudainement. Après s'être aggravé et avoir atteint un stade difficile, il a été transféré à Hadassah. Il a ensuite été libéré sous certaines conditions et transféré à l'hôpital universitaire d'An-Najah.
Les deux groupes des prisonniers ont souligné qu’un nombre important de détenus récemment libérés avaient dû être hospitalisés immédiatement en raison de problèmes de santé apparus pendant leur incarcération. Les examens médicaux effectués après leur libération ont souvent révélé des maladies chroniques ou des problèmes de santé persistants, ce qui souligne encore davantage les dures réalités auxquelles sont confrontés les détenus sous la garde d’Israël.
H.A