Gaza, le 1er décembre 2024, WAFA- L'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a déclaré dimanche que plus de 415 000 personnes déplacées à Gaza se réfugient actuellement dans ses bâtiments scolaires.
Dans un communiqué partagé sur les réseaux sociaux, l'UNRWA a publié le témoignage d'Aisha, l'une des nombreuses femmes Gazaouis qui ont trouvé refuge dans une école.
Aisha, qui exprime son épuisement, a déclaré : « Cet endroit est destiné à l'éducation, et il n’est pas adapté à l’habitation. Il est plein d’insectes, de mouches et de cafards. ». »
« Nous souffrons énormément des conditions sanitaires que nous traversons, des conditions économiques, de la lutte pour obtenir de la nourriture et de l'eau - il n'y a aucun soutien, aucune assistance », a-t-elle ajouté.
« Des centaines de milliers d'autres tentent de survivre dans des conditions encore pires dans des abris de fortune », a déclaré l'agence des Nations Unies.
« En tant que femmes déplacées souffrant énormément. Les installations vitales « les toilettes » sont loin de nous, il n'y a aucun endroit pour préparer à manger ou se reposer, et l'endroit où nous nous trouvons n'est pas sûr et risque d'être bombardé à tout moment », soulignant qu’« il n’y a pas de sécurité dans tout Gaza. Ils « les Israéliens » nous privent du droit à la sécurité et à la protection ».
Aisha a appelé le monde à garantir leur droit à la protection en temps de guerre. « Nous, en tant que femmes palestiniennes, souffrons. Nous avons besoin de votre soutien. Protégez-nous et défendez-nous. Nous « les femmes qui n'ont aucune faute dans cette guerre » voulons une vie décente afin qu’elles puissent affronter la société et la vie.
Elle a souligné que « la guerre a fait peser un lourd fardeau sur les femmes de Gaza, qui sont très épuisées alors qu'il n'est pas possible de subvenir à leurs besoins, notamment en matière d'hygiène et de stérilisation pendant leurs règles ».
Israël commet un génocide dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023, faisant plus de 149 000 victimes palestiniennes, entre morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 11 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine meurtrière, faisant des dizaines de victimes, dont des enfants et les personnes âgées, dans l'une des pires catastrophes humanitaires au monde.
Israël poursuit ses massacres, ignorant deux mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre contre son Premier ministre Benyamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Galant, pour avoir commis des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité contre les Palestiniens.
Israël défie également la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU demandant de mettre fin immédiatement à la guerre, ainsi que les ordonnances de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
H.A
