Accueil Occupation 08/January/2025 09:52 PM

"L'enfance de Réda et Hamza réfute le récit de l'occupation

"L'enfance de Réda et Hamza réfute le récit de l'occupation

 

Ramallah, le 8 Janvier, 2025, WAFA- Les deux enfants, Réda Ali Ahmad Bisharat (8 ans) et Hamza Ammar Ahmad Bisharat (10 ans), jouaient près de chez eux dans le village de Tammoun, au sud-est de Tubas, pendant que leur cousin, le jeune Adam Khair al-Din Ahmad Bisharat (23 ans), était assis sur place, lorsque l’occupation israélienne les a ciblés d'une frappe aérienne par un drone.

Les forces d'occupation israéliennes ont immédiatement pris d’assaut le lieu du bombardement et ont empêché les ambulances de la Croix-Rouge palestinienne d'atteindre les enfants et le jeune homme, pour leur fournir des soins médicaux. Ils sont tous morts , avant la detention de leurs corps par les forces d’occupation israéliennes.

L'armée israélienne a prétendu qu'elle avait ciblé une "cellule armée" lors de son attaque du village de Tammoun, avant de déclarer qu'elle avait "ouvert une enquête" sur les conditions de la frappe aérienne.

Des témoignages de résidents du quartier où le bombardement a eu lieu, indiquent que les trois martyrs étaient assis près de leurs maisons, au moment où les forces d'occupation israéliennes assiégeaient deux maisons dans le village. Le bombardement a frappé un espace étroit entre les maisons des habitants.

L'ampleur de l'événement a eu un impact considérable sur les parents des enfants, les rendant incapables de parler. Cependant, Jalal Bisharat, père des deux enfants, a déclaré à l'Agence de presse WAFA : "Ils étaient assis ensemble près de leurs maisons".

Il a ajouté : "Ils ont été attaqués par l’occupation dans leurs maisons... C'est un message de l’occupation : tous les Palestiniens sont visés."

Tous les témoignages des habitants voisins des maisons des martyrs ont affirmé que les enfants étaient habitués à jouer à cet endroit.

Youssef Bsharat, l'un des proches des martyrs a rapporté selon des témoins présents sur place, l'occupation a empêché les habitants des maisons environnantes d'atteindre le lieu du bombardement.

Il a ajouté : « Les enfants étaient dans la cour, loin de la rue, mais l'occupation les a ciblés avec un missile lancé depuis un drone. Nous avons essayé de rejoindre le lieu du bombardement, mais nous n'avons pas pu. »

Il a poursuivi  : « La famille est dans un état de choc, nous avons perdu trois de nos enfants, dont deux enfants nés après environ 10 ans du mariage de leurs parents.  Le bombardement a eu lieu dans la cour des maisons, pendant que le jeune Adam buvait son café, et les enfants jouaient ensemble » .

Avec la mort des trois proches, le nombre de martyrs dans le village de Tammoun au cours des deux derniers jours s'élève à cinq.

Le nombre total de martyrs en Cisjordanie depuis le 7 octobre 2023 atteint 843, dont 175 enfants.

Le crime commis par l'occupation à Tamoun ressemble à des centaines de crimes perpétrés par l'occupation, et continue d'être commis contre des civils désarmés dans la bande de Gaza, pendant la guerre du génocide qu'elle mène depuis le 7 octobre 2023. Cette guerre a entraîné la mort de 45 936 citoyens, dont la majorité sont des femmes et des enfants, et fait 109 274 blessés, dans un bilan infini, car des milliers de victimes restent sous les décombres et sur les routes, et les équipes de secours et d'ambulance ne peuvent pas à les atteindre.

Le ministère des affaires étrangères, a condamné le crime odieux commis par les forces d'occupation israéliennes dans le village de Tamoun, soulignant qu'il s'inscrit dans la continuité des crimes de l'occupation, comme cela a été le cas lors de l’invasion du camp de Balata, en utilisant une ambulance et en ciblant des civils, ce qui confirme le mensonge de ses récits et son ciblage délibéré et direct des civils en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Le ministère a considéré que ces crimes sont la mise en œuvre pratique et une expansion évidente des violations commises par le gouvernement israélien  contre les citoyens de Gaza, et l'application de ses politiques agressives en Cisjordanie, en violation flagrante du droit international et des Conventions de Genève.

Il a appelé à une action internationale urgente, pour mettre fin aux plans de l'occupation et à son agression, et pour fournir une protection internationale à notre peuple.

K.R/ F.N

 

 

 

 

 

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