Ramallah, le 19 janvier 2025, WAFA- Selon le Syndicat des journalistes, 193 journalistes ont été tués depuis le début de l'agression le 7 octobre 2023 contre notre peuple, alors que 91 journalistes, dont 23 femmes, ont été tués au cours de l'année dernière. 

Lors de conférence annuelle des libertés, qui s'est tenue dimanche au siège du syndicat, dans la ville de Ramallah, sous le titre " Une voix blessée et une image plus claire ", le vice-président des journalistes, Nasser Abo Bakr, a affirmé que les journalistes ont ému l'opinion publique internationale malgré les meurtres, les massacres, la destruction et les assassinats, mais qu'ils sont restés fermes et ont transmis la vérité au monde avec professionnalisme. 

Il a ajouté que le Syndicat des journalistes était présent parmi les journalistes et ne s'est pas arrêté, et restera fidèle à leur mission et à leurs âmes et présentera la troisième plainte du CPI pour les massacres commis contre les journalistes palestiniens. 

Le chef de la commission de Hurriyat du Syndicat des journalistes palestiniens, Mohamed Al-Laham, a présenté les principaux points du rapport annuel de la commission, appelant à l'annulation des massacres de journalistes. 

Il a ajouté que les familles des journalistes sont visées, et qu'il y a 86 journalistes blessés par balles directes et des fragments de roquettes, ce qui signifie que le nombre de martyrs est plus élevé que le nombre de journalistes blessés, ce qui prouve que tous les blessés étaient des projets de témoignage. 

De plus, il a noté qu'il y avait 64 cas d'arrestations dans la Bande et la Cisjordanie parmi les journalistes, et que 54 institutions ont été totalement ou partiellement détruites, ou ont été saisies et détruites, en plus des tentatives de piétinement des journalistes par les mécanismes d'occupation. 

Il a souligné que l'année 2024 a été marquée par une augmentation spectaculaire du taux de tirs sur les journalistes, sous prétexte de les terroriser dans le but de ne pas couvrir, avec 148 incidents ayant entraîné des blessures parmi les journalistes, contre 85 incidents de blessures par inhalation de gaz lacrymogènes et de grenades assourdissantes. 

Il a également déclaré : " Environ 164 parents et proches de journalistes ont été tués dans des bombardements de leurs maisons l'année dernière, certains ayant perdu la plupart de leurs proches, des maris, des pères, des mères et des fils ont payé le prix de la carrière de leurs fils, et environ 53 familles de journalistes ont perdu leur maison dans des bombardements et des destructions. 

N.S