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Accueil Occupation 05/February/2025 08:01 AM

10 jours d'offensive : Israël commet des atrocités dans la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés

10 jours d'offensive : Israël commet des atrocités dans la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés

Tulkarem, le 5 février 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur agression continue contre la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés pour le dixième jour consécutif, avec un renforcement militaire et un déplacement forcé de centaines de familles du camp sous la menace.

Les habitants du camp de Tulkarem endurent des moments difficiles avec la poursuite du siège étouffant imposé par l'occupation israélienne, qui depuis le premier jour de l'agression, a entraîné la destruction complète des infrastructures et des biens publics et privés, qui ont été rasés, explosés et incendiés. Ce siège a été également accompagné des descentes dans les maisons, du déplacement de leurs habitants sous la menace des armes, en les transformant en casernes militaires.

Notre correspondante a indiqué que les troupes militaires israéliennes ont envoyé davantage de véhicules blindés dans le camp et ont déployé des patrouilles piétonnes dans toutes ses ruelles et ses environs, tandis qu'elles prenaient le contrôle de davantage de maisons et de bâtiments commerciaux adjacents, notamment dans le quartier est de la ville, et dans la rue Nablus, près de l'entrée nord et de l'hôpital gouvernemental martyr Thabet Thabet.

Le déplacement forcé des familles entières du camp vers la ville se poursuit sous la menace des armes, tandis que les équipes de la Croix-Rouge palestinienne travaillent chaque jour pour évacuer les personnes âgées, les malades et les transporter vers les centres d'hébergement dispersés dans la ville, ses banlieues et dans plusieurs villages et localités de la province.

Des témoins oculaires dans le camp ont déclaré à WAFA que le camp était désormais déserté par ses habitants, et que seules quelques familles subsistaient, vivant sans les moindres conditions de vie, avec une pénurie aiguë de nourriture, d'eau, de médicaments et de lait pour enfants, en raison de la coupure d'eau, d'électricité et de communications.

Les témoins ont ajouté que les forces d'occupation sèment la terreur parmi les habitants pour les contraindre à quitter, en détruisant des maisons et des magasins. Cela s'est produit hier lorsqu'elles ont fait exploser trois maisons, arrachant les portes de manière barbare, dans ce qui fut l'une des journées les plus difficiles de l'agression.
Dans la ville de Tulkarem, les soldats israéliens ont arrêté ce matin le jeune Abdullah Iyad Mohammad Abdullah après avoir fait une descente dans une maison du quartier est de la ville, il est originaire du camp de réfugiés Nour Shams. Ils ont également arrêté les citoyens Munther Ikbariya et ses enfants Hamam et Asim Ikbariya dans leurs maisons dans la banlieue de Shweika, au nord de la ville.

Les troupes d'occupation ont également fait des descentes dans des maisons du quartier est de la ville, les ont fouillées et détruites, ont vérifié les papiers d'identité des habitants, les ont interrogés sur place et ont occupé de certaines d'entre elles, les transformant en casernes militaires après avoir expulsé leurs habitants.
D'autres maisons ont été perquisitionnées dans la banlieue d'Ektaba, à l'est de la ville, et leurs propriétaires ont été interrogés et détenus pendant un certain temps avant d'être libérés, sans qu'aucune arrestation n'ait été signalée.

Les forces d'occupation poursuivent leur siège autour de l'hôpital gouvernemental martyr Thabet Thabet, déployant des soldats à ses entrées et occupant le bâtiment commercial adjacent depuis le premier jour de l'agression, le transformant en caserne militaire. Des véhicules blindés sont postés à l'entrée proche de l'hôpital et interdisent l'accès à la zone.

Les forces d'occupation perturbent également le travail des ambulances et des équipes médicales dans les environs de l'hôpital. La nuit dernière, elles ont intercepté une ambulance de la Croix-Rouge palestinienne en route pour transporter un patient à l'hôpital, ont vérifié les papiers d'identité du patient, de son accompagnant et du conducteur de l'ambulance, les ont retenus pendant plus d'une demi-heure avant de les relâcher.

H.A

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