Ramallah, le 6 février 2025, WAFA- Les personnes déplacées dans les camps d'hébergement de la bande de Gaza ont passé une nuit difficile sous l'influence d'un temps très bas marqué par des pluies torrentielles et des vents violents qui ont provoqué l'inondation et le démantèlement de leurs tentes, augmentant ainsi leurs souffrances dans des conditions humanitaires difficiles après la destruction de leurs maisons par le génocide commis par l'occupation israélienne dans la bande.

Depuis le cessez-le-feu, aucune nouvelle caravane ou tente n'est entrée dans la bande de Gaza, offrant une protection minimale contre les conditions météorologiques extrêmes, ce qui a aggravé la souffrance des déplacés qui se sont retrouvés pris au piège entre les inondations et les vents violents, ce qui a aggravé la situation humanitaire des citoyens qui vivent dans des tentes sur les ruines de leurs maisons détruites.

Des scènes tragiques dans les camps de réfugiés

Dans un camp de Shati au nord de la bande de Gaza, une citoyenne, Tughrid Abdo, a déclaré à notre correspondant: " Les inondations et les pluies ont fermé les rues, les tentes sont sous l'eau, et il n'y a aucun moyen de sauver les gens de ces inondations. Les enfants tremblent de froid et nous ne savons pas comment nous allons passer la nuit. "

Dans la région d'Al-Attar, au sud de la bande de Gaza, un citoyen, Salah Moussa, a déclaré: "Les pluies ont emporté nos tentes, et nous avons passé la nuit en plein air. Les enfants pleurent à cause du froid, et nous n'avons rien pour les protéger de la pluie. "

Une réalité catastrophique s'aggrave

Cette nuit n'a pas été une exception, elle fait partie d'une réalité tragique que vivent des milliers de familles déplacées depuis des mois, en l'absence de solutions d'urgence pour les protéger des intempéries extrêmes. Alors que les températures continuent de baisser, les craintes de nouvelles catastrophes humanitaires se multiplient, avec une pénurie d'aide et l'absence d'alternatives adéquates à l'hébergement.

Les baisses de température révèlent l'ampleur de la souffrance des personnes déplacées, la situation s'aggrave avec le manque d'opportunités et de moyens de secours, la destruction totale des bâtiments et de l'infrastructure rend impossible l'aide nécessaire.

Dans certaines régions de la bande de Gaza, les déplacés vivent dans les ruines de leurs maisons détruites, dans des tentes primitives en tissu et en nylon.

En outre, les citoyens dont les maisons ont été détruites vivent dans les rues, les stades, les places publiques et les écoles, sans aucune protection contre le froid et les tempêtes.

La région de Mawasi s'étend de l'ouest de la ville de Rafah à l'ouest de la ville de Deir Al-Balah (centre) et à l'ouest de la ville de Khan Younis (sud), où les citoyens vivent dans des conditions humanitaires dégradées qui augmentent leurs souffrances, au milieu de conditions difficiles et de difficultés quotidiennes à assurer les besoins essentiels.

N.S