Tulkarem, le 8 février 2025, WAFA - L’armée de l’occupation poursuit son agression sur la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés, pour le 13ème jour consécutif.
Les forces de l’occupation renforcent les mesures militaires dans la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés et ouvrent le feu sur les civils palestiniens, mais aucun blessé n’est à déplorer.
La nuit dernière, les forces d’occupation ont déployé des soldats dans les rues du quartier sud de la ville et ont effectué des balayages et des fouilles entre les bâtiments et les maisons, coïncidant avec un déploiement massif dans le quartier oriental, au milieu d’un blocus et de sévères restrictions à la circulation des citoyens, la saisie d’un certain nombre de bâtiments résidentiels et leur transformation en casernes militaires après avoir forcé les habitants à partir.
Dans le camp de Tulkarm, les forces d’occupation se sont déployées intensivement à l’intérieur de ses murs, au milieu d’un siège serré, de raids et de perquisitions, et du déploiement d’un grand nombre d’équipes de tireurs d’élite qui ciblent tout ce qui bouge.
Des sources locales ont rapporté à WAFA que des explosions successives avaient été entendues dans tout le camp, avec des tirs de balles réelles, avec difficulté à savoir ce qui se passait là-bas, en raison du resserrement du blocus, de l’extinction du pouvoir, Internet et les communications détruites par les bulldozers d’occupation, ainsi que l’absence des résidents du centre du camp et de ses quartiers intérieurs après leur déplacement forcé de leurs maisons.
Des soldats sont également déployées à l’entrée du camp nord, le long de la rue adjacente de Naplouse, en conjonction avec la saisie de maisons et des bâtiments résidentiels correspondants et leur transformation en casernes militaires.
Des appels sont lancés pour obtenir de l’eau potable, de la nourriture, des médicaments et du lait maternisé par des citoyens qui restent chez eux à la périphérie du camp dans des conditions humanitaires très difficiles.
Les forces d’occupation continuent à encercler l’hôpital public de Martyr Thabet Thabet dans la ville, à saisir des maisons et des bâtiments résidentiels adjacents, à entraver le travail des ambulances et du personnel médical, et à les soumettre à une inspection et à des enquêtes sur place, y compris des patients.
N.S