Tulkarem, le 9 février 2025, WAFA- Sundus Jamal Shalabi, une Palestinienne de 23 ans et son fœtus, ont été tués tandis que son mari a été blessé par les forces d’occupation israéliennes dans le camp de réfugiés de Nour Shams à Tulkarem au nord du territoire occupé, selon le ministère palestinien de la Santé.
Il a rapporté que l’enceinte de huit mois, Sundus a été tuée et son mari a été touché à la tête par les balles israéliennes lors de leur agression contre la ville de Tulkarem et son camp de réfugiés de Nour Shams.
Les équipes médicales à Tulkarem n'ont pas pu sauver la vie du fœtus en raison des entraves imposées par les troupes militaires israéliennes qui ont empêché l'évacuation des blessés vers l'hôpital. La mère, Sundus est arrivée en tant que martyre, portant son fœtus décédé, tandis que son mari a été transféré dans un hôpital de Ramallah en raison de la gravité de son état.
Les forces d'occupation avaient empêché les équipes de la Société du Croissant-Rouge d'accéder aux blessés dans le camp de Nour Shams, mais après un certain délai, les équipes ont pu atteindre la mère Sundus et son mari, et les transporter à l'hôpital public martyr Thabet Thabet de Tulkarem. Cependant, elles n'ont pas pu accéder aux deux autres blessés dans le camp.
Des témoins oculaires ont indiqué à WAFA que les forces d'occupation, à travers leurs tireurs d'élite positionnés dans les maisons qu'elles ont occupées, ont ouvert le feu des balles réelles sur Sundus et son mari alors qu'ils tentaient de quitter leur domicile pour se rendre dans un endroit sûr, dans le quartier de Jabal al-Salihine du camp.
Avec la mort de Sundus Shalabi, le nombre de martyrs à Tulkarem, dans le cadre de l'agression continue contre la ville et ses camps depuis 14 jours, s'élève à six.
La violence persistante pèse lourdement sur la population palestinienne, exacerbant les conditions de vie déjà extrêmement difficiles pour les blessés et les civils.
Les équipes médicales font face à d'importants obstacles, étant fréquemment empêchées d'atteindre les blessés et de leur fournir les soins nécessaires en raison des restrictions sévères imposées par les forces d'occupation. Cette situation met en lumière la souffrance constante des Palestiniens, non seulement en raison des violences directes, mais aussi de l'impossibilité d'accéder aux soins médicaux essentiels.
H.A