Tubas, 10 février 2025, WAFA- Une femme palestinienne a été blessée ce soir par des éclats d'obus lors de l'invasion des forces d'occupation israéliennes du camp de réfugiés de Far'a et de la perquisition des maisons des citoyens.

Des sources locales ont indiqué que la femme, âgée de 42 ans, a été blessée par des éclats lors de l'explosion de la porte de sa maison pendant la perquisition effectuée par les soldats israéliens.

Les équipes de secours ont précisé qu'elles ont pu atteindre la blessée, qui a été touchée à la tête par des éclats. Son état est stable, et elle a été transférée à l'hôpital gouvernemental turc de Tubas pour poursuivre son traitement.

Les troupes militaires israéliennes continuent de perquisitionner les maisons des Palestiniens dans le camp d'Al-Far'a, forçant davantage de familles à fuir, en plus de détruire le contenu de leurs maisons.

Le chef du comité des services du camp d'Al-Far'a, Asem Mansour, a déclaré à WAFA que les forces d'occupation travaillent depuis ce matin pour prendre d'assaut les maisons des citoyens et forcer plusieurs familles à fuir, dans le but de transformer leurs maisons en points militaires.

Et d’ajouter que les forces d'occupation ont retiré de force les portes des maisons depuis les heures du matin et ont fait exploser les entrées de certaines d'entre elles, notant qu'un certain nombre de propriétaires de ces maisons avaient été déplacés de force il y a deux jours. Pendant ce temps, les forces détruisent et brisent le contenu des maisons de l'intérieur.

Mansour a indiqué que les forces d'occupation continuent d'envoyer des renforts militaires supplémentaires depuis le poste de contrôle d'Al-Hamra vers le camp.

Il a souligné que la situation humanitaire dans le camp s'aggrave avec la coupure d'eau qui se poursuit pour le neuvième jour consécutif et l'épuisement de l'eau potable dans les maisons, en plus d'une grave pénurie de nourriture, de médicaments pour les patients et de lait pour bébé.

Il a ajouté que l'aide autorisée dans le camp n'est même pas suffisante pour un petit nombre de résidents, indiquant que les forces d'occupation empêchent l'entrée de l'aide malgré sa disponibilité en quantité suffisante.

H.A