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Accueil Occupation 13/February/2025 10:16 AM

Des conditions tragiques vécues par les personnes déplacées dans la bande de Gaza

Des conditions tragiques vécues par les personnes déplacées dans la bande de Gaza

 

Gaza, le 13 février, 2025, WAFA- Les personnes déplacées dans les camps d’hébergement de la bande de Gaza passent des nuits difficiles dans un froid glacial, accompagnées de fortes pluies et de vents violents qui ont provoqué l’inondation de leurs tentes et le déracinement de certaines d’entre elles, ce qui a accru leurs souffrances au vu des conditions humanitaires difficiles dans lesquelles elles vivent après la destruction de leurs maisons à la suite du génocide commis par l’occupation israélienne dans la bande de Gaza.

Aucune caravane n’est entrée dans la bande de Gaza depuis le cessez-le-feu, et seulement 10% des tentes nécessaires ont été fournies, ce qui a accru les souffrances des déplacés qui se sont retrouvés coincés entre les inondations et les vents violents, ce qui a accru la difficulté des conditions humanitaires des citoyens qui vivent dans des tentes sur les décombres de leurs maisons détruites.

Sans-abri

Devant sa tente délabrée dans le quartier de Maqousi, au nord-ouest de la ville de Gaza, se tient Sahar Karima, l’une des milliers de citoyens qui résistent à l’hiver en plein air, en raison des obstacles imposés par l’occupation à l’entrée des tentes et des habitations temporaires (« caravanes ») dans la bande de Gaza. Elle porte une robe de prière et est pieds nus, essayant de secouer et de nettoyer les morceaux de vêtements trempés par l’eau de pluie et la poussière.

Ces vêtements ont été placés par Karima pendant la nuit sous un tapis en plastique qu'elle avait préalablement étalé sur le sol d'une tente qu'elle avait installée près des ruines de sa maison détruite en plein air, pour absorber l'eau de pluie qui s'infiltrait à l'intérieur.

Les tentatives de Karima pour protéger ses quatre enfants de l'humidité ont échoué car leurs vêtements n'ont pas réussi à absorber l'eau de pluie qui s'est infiltrée en grande quantité.

Ces pluies ont doublé les souffrances de Karima, qui est la seule à subvenir aux besoins de ses quatre enfants, car elle n'a pas vu son mari depuis environ un an et demi.

Comme si elle portait de lourdes charges sur ses épaules, Karima se tient épuisée et crie, réclamant une tente pour protéger ses enfants du froid de l'hiver et les protéger de la pluie.

La citoyenne Karima vit dans des conditions humanitaires difficiles après que l'armée d'occupation a détruit sa maison pendant plus de 15 mois de génocide.

La seule exigence est une « tente »

 

Au milieu de la grande souffrance et du manque de moyens et de nécessités de vie, Karima appelle le monde à intervenir afin d'obtenir une tente qui fournira un peu de chaleur à elle et à ses enfants.

« Je ne veux ni nourriture, ni boisson, ni quoi que ce soit d'autre. Je veux juste une tente pour me garder au chaud, moi et mes enfants », dit-elle.

Elle a souligné qu’elle délivre son message à toutes les nations du monde, appelant à la satisfaction de sa demande.

Elle a souligné qu'elle souffre de maladies qui la rendent incapable de supporter les piqûres du froid intense, mais malgré cela, elle se tient debout, vêtue de vêtements légers et pieds nus, essayant de sauver ce qui peut l'être de sa tente et des vêtements de ses enfants après qu'ils aient été inondés par l'eau de pluie.

Karima continue de payer le prix du génocide commis par Israël en assumant de grandes responsabilités dans un contexte de manque d’options et d’alternatives et d’absence de source de revenus.

La famille de Karima lutte pour survivre pendant la froide saison hivernale sans chauffage ni vêtements d'hiver.

Malgré l’accord de cessez-le-feu conclu à Gaza le 19 janvier, la souffrance humanitaire dans la bande de Gaza ne s’est pas améliorée.

 

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