Tulkarem, le 13 février 2025, WAFA- Jeudi, les forces d’occupation israéliennes ont continué de bulldozer et de détruire des maisons et des infrastructures dans le camp de Noor Shams, coïncidant avec l’agression continue contre la ville de Tulkarem et ses camps.
Selon notre correspondant, les bulldozers de l’occupation ont démoli un certain nombre de maisons dans le quartier d’Al-Manshiyah, au milieu du tir de balles réelles par des soldats d’occupation en conjonction avec l’audition d’explosions massives.
Les démolitions ont coïncidé avec le renforcement militaire de l’occupation dans le camp assiégé cinq jours plus tôt et sa transformation en caserne militaire, accompagnée de raids massifs sur les maisons, de vandalisme et du départ forcé de ses habitants par la menace et l’intimidation.
Le camp continue de connaître une grande vague de déplacement des familles, qui se sont déplacées vers les zones dispersées de la ville, ses environs et ses différentes villes.
Dans un épisode ultérieur, les forces d’occupation ont poursuivi les résidents des camps de Tulkarm et de Nur Shams alors qu’ils tentaient de retourner chez eux dans les camps, ont tiré des balles et des grenades paralysantes pour les intimider et en ont détenu plusieurs.
Des témoins ont déclaré à Wafa que les forces d’occupation avaient informé les familles de ne pas retourner dans leurs maisons dans les camps jusqu’à nouvel ordre.
Dans ce contexte, les citoyens qui n’ont pas quitté leurs maisons à la périphérie du camp de Tulkarem, à savoir Hudaydah, Al-Matar, Al-Mukataa, Qaqoun et Abu al-Faul, continuent de faire des appels au sujet de leur sort sous le blocus strict du camp et de ses coupures d’électricité et d’eau.
Les citoyens ont dit que ces familles vivent en tout temps dans les moments les plus horribles de peur à la suite du tir de balles et d’explosifs par des soldats d’occupation, vers les maisons même avec leurs résidents et les mettant en danger en présence d’enfants et de femmes, et manque de nourriture, d’eau potable, de lait et de médicaments, alors que les éléments essentiels de l’eau, de l’électricité et des communications ont été perturbés par la destruction des infrastructures par l’occupation.
N.S