Tulkarem, le 15 février, 2025,WAFA- Les forces d'occupation israéliennes ont envoyé des renforts militaires supplémentaires dans la ville de Tulkarem et ses deux camps : Tulkarem et Nour Shams, alors que son agression se poursuit pour le 20e jour consécutif.

Le correspondant de WAFA a déclaré que les forces d'occupation ont continué tout au long de la journée à pousser leurs soldats et leurs véhicules dans la ville, du point de contrôle militaire "Tsna'oz" à l'ouest, où ils ont parcouru les rues et les quartiers de la ville, en particulier ceux du nord et de l'est, et ont obstrué la circulation des véhicules et des citoyens.

Il a ajouté que les forces d'occupation étaient stationnées dans la rue de Naplouse, qui lie les camps de Tulkarem et de Nour Shams, et ont arrêté et fouillé des véhicules, vérifié l'identité de leurs passagers et les ont soumis à un interrogatoire, tandis qu'elles agressaient un jeune homme et lui causaient des ecchymoses sur tout le corps.

La Société du Croissant-Rouge palestinien a rapporté qu'un citoyen a été blessé, après avoir été battu par les forces d'occupation à Tulkarem et a été transféré à l'hôpital gouvernemental Martyr Thabet Thabet.

Les forces d’occupation ont continué à s’emparer d’un certain nombre de maisons dans les quartiers est et nord de la ville, en particulier celles proches et adjacentes au camp de Tulkarem, et à les transformer en casernes militaires après avoir évacué par force leurs habitants.

Les camps de Tulkarem et de Nour Shams ont été témoins de grandes foules de forces d'infanterie, qui ont attaqué les maisons des citoyens, les ont fouillées et détruit leur contenu, notamment dans les quartiers d'Al-Manshiya, Al-Jami', Al-Joura, Al-Shuhada et Al-Madaris dans le camp de Nour Shams, au milieu d'un siège serré et d'une agression continue, ce qui a aggravé les conditions difficiles avec le déplacement forcé de milliers d'habitants, dont le nombre a dépassé 15 000 personnes déplacées des deux camps.

Pendant ce temps, les bulldozers de l'occupation continuaient à détruire et à démolir ce qui restait des infrastructures dans les deux camps, affectant les réseaux d'eau, d'électricité, d'égouts et de communication, au milieu du bruit des vraies balles et d'énormes explosions.

K.R