Accueil Occupation 04/March/2025 05:19 PM

Les forces d'occupation attaquent des maisons et des immeubles résidentiels et les transforment en casernes militaires à Tulkarem

 

Tulkarem, le 4 mars, 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes ont attaqué mardi, des maisons et des immeubles résidentiels dans la ville de Tulkarem et ses banlieues, et ont transformé un certain nombre d'entre eux en casernes militaires après avoir expulsé leurs habitants.

Le correspondant de WAFA, a rapporté, citant des témoins et des sources locales, que les forces d'occupation ont attaqué le bâtiment Al-Dido près de l'entrée du camp de Tulkarem, et sont montées sur son toit, en le fouillant et en le vandalisant à l'intérieur, en même temps qu'elles ont attaqué la maison de la famille Al-Fara'tawi sur la rue Naplouse et ont forcé ses habitants à l'évacuer, en vue de la transformer en caserne militaire.

Il a ajouté que les forces d’occupation ont perquisitionné la maison de la famille Al-Khatib dans le quartier de Rashid, dans la banlieue de Dhnaba, à l’est de la ville, et ont fouillé la maison pendant plus de deux heures, ont altéré son contenu et ont soumis ses habitants à un interrogatoire avant de les forcer à l’évacuer et à ne pas y revenir pendant une semaine. Ils ont également saisi la maison du citoyen Muhammad Karso’ dans le quartier et l’ont transformée en caserne militaire.

Les forces d'occupation ont effectué une descente dans les immeubles Al-Zaytawi et Badir, dans la banlieue de Dhnaba, en procédant à une vaste fouille, en détruisant leur contenu et en procédant à des interrogatoires sur le terrain avec leurs résidents. L'immeuble Badir a été transformé en caserne militaire, tandis que le citoyen Muhammad Al-Awfi, de la banlieue, a été arrêté et utilisé comme bouclier humain lors des descentes dans les maisons.

Les forces d’occupation ont intensifié leur présence militaire dans la rue de Naplouse, qui relie les camps de Tulkarem et de Nour Shams, et autour des bâtiments qu’elles ont saisis, tout en imposant un siège serré aux camps.

K.R

 

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