Tulkarem, le 13 mars, 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes poursuivent leur agression sur la ville de Tulkarem et son camp pour le 46e jour consécutif, et sur le camp de Nour Shams pour le 33e jour, dans un contexte d'escalade militaire qui comprend des renforts massifs, des démolitions de maisons et la conversion de bâtiments résidentiels en casernes militaires.
Le correspondant de WAFA, a déclaré que les forces d'occupation ont envoyé des renforts militaires vers la ville et ses deux camps, et ont déployé des unités d'infanterie dans et autour des quartiers des camps, au milieu des tirs de vraies balles et de bombes sonores pour terroriser les habitants.
Il a ajouté que les forces d'occupation, avec leurs engins lourds et leurs bulldozers, ont renforcé leur présence militaire devant les maisons qu'elles ont saisies sur la rue Naplouse, qui lie les camps de réfugiés de Tulkarem et de Nur Shams, les transformant en casernes militaires et installant des points de contrôle mobiles, pour restreindre la circulation des citoyens.
Des bulldozers israéliens ont démoli d'autres maisons et bâtiments dans le quartier de Manshiyya, au sein du camp de réfugiés de Nour Shams, complétant ainsi un plan visant à démolir des dizaines de maisons, sous prétexte de paver une route et de modifier le relief du camp. Les bulldozers ont également rasé un autre tronçon de la rue Naplouse, adjacent à l'entrée du camp, détruisant des infrastructures et des biens appartenant aux habitants.
Les forces d'occupation israéliennes ont forcé un certain nombre de familles à quitter leurs maisons, après avoir attaqué le quartier de Jabal al-Nasr dans le camp de réfugiés de Nur Shams, tirant des coups de feu nourris, pour terroriser les habitants et transformant la zone en caserne militaire.
Pendant ce temps, des unités d'infanterie se déployaient dans les ruelles du camp de Tulkarem, tirant intensément, pourchassant les citoyens qui allaient inspecter leurs maisons et récupérer leurs biens de première nécessité. Elles menaçaient d'arrêter et de tirer sur quiconque tenterait d'y pénétrer, hommes ou femmes. Elles dévalisaient également des magasins après en avoir démoli les portes et vandalisé le contenu.
Au cours de leur agression, les forces d'occupation ont installé des points de contrôle volants à plusieurs reprises dans plusieurs endroits, quartiers et entrées de la ville, notamment rue Naplouse, quartier résidentiel des employés de la banlieue d'Aktaba à l'est, rue Shuweika au nord et à l'entrée sud de la ville. Elles arrêtent les véhicules, les fouillent, vérifient l'identité de leurs passagers et les soumettent à des interrogatoires et à des violences.
L'agression continue contre la ville et les camps a causé la mort de 13 citoyens, dont un enfant et deux femmes, dont l'une était enceinte de huit mois. Des dizaines de personnes ont également été blessées et arrêtées, et plus de 12 000 personnes ont été déplacées par force du camp de Nour Shams et 12 000 autres du camp de Tulkarem. Cette situation s'est accompagnée d'une destruction massive des infrastructures, des habitations et des commerces, qui ont été soumis à des démolitions totales et partielles, des incendies, des actes de vandalisme et des vols.
K.R