Jérusalem, le 5 mai 2025 (WAFA) – Le gouvernorat de Jérusalem a surveillé les violations israéliennes dans le gouvernorat au cours du mois d’avril dernier. Les violations ont porté sur des arrestations, des ordres d’emprisonnement, des démolitions, des ordres d’expulsion, des ordres de déportation et des assignations à résidence, en plus des raids quotidiens sur la sainte mosquée Al-Aqsa.

En avril 2025, le gouvernorat de Jérusalem a été témoin de la poursuite des crimes de l’occupation contre le peuple palestinien. Un citoyen du village d'Iraq Burin dans le gouvernorat de Naplouse est tombé en martyr après avoir été poursuivi par les forces d'occupation près du mur raciste de séparation et d'expansion dans la ville d'Al-Ram, au nord de Jérusalem occupée, alors qu'il tentait de rejoindre son lieu de travail dans les territoires de 1948.

Au cours du mois d’avril, le gouvernorat a recensé 31 attaques de colons, dont deux attaques impliquant des dommages physiques, ce qui reflète une escalade dangereuse des attaques de colons contre les citoyens palestiniens, leurs biens et leurs lieux saints, car elles ont toutes eu lieu sous la protection des forces d’occupation israéliennes.

Environ (45) blessures ont été enregistrées à la suite de balles réelles et de balles en caoutchouc et de coups violents, en plus de cas d’asphyxie par le gaz, dont deux blessures résultant des attaques des colons.

La mosquée bénie Al-Aqsa a été témoin une escalade israélienne sans précédent en violation flagrante du statu quo historique et juridique, et une violation flagrante du droit international et des résolutions de l’UNESCO affirmant que la mosquée Al-Aqsa est un lieu de culte purement islamique.

En avril, (10 111) colons ont pris d’assaut la mosquée Al-Aqsa sous la protection des forces d’occupation, en plus de (6 139) autres sous couvert de « tourisme ». Les colons ont effectué des tournées provocatrices et ont pratiqué des rituels talmudiques dans diverses zones de la mosquée Al-Aqsa, en violation directe du caractère sacré du lieu saint.

Durant la fête juive de Pessah 2025, qui s'est étendue du 13 au 19 avril, la mosquée bénie Al-Aqsa a été témoin d'une dangereuse escalade du rythme des violations et des incursions, alors que 6 865 colons ont pris d'assaut la mosquée, une augmentation significative par rapport aux années précédentes.

Au cours du mois d’avril, le gouvernorat de Jérusalem a enregistré l’arrestation de (58) Hiérosolymitains, dont (3) femmes et (5) enfants.

Le gouvernorat de Jérusalem a surveillé l'émission de (27) peines de prison réelles par les tribunaux d'occupation contre des prisonniers jérusalémites au cours du mois d'avril, y compris (11) peines de détention administrative, c'est-à-dire sans spécifier d'accusation contre les détenus. Ces condamnations reflètent la politique croissante de l’occupation visant à cibler les détenus, ce qui contribue à exacerber leurs souffrances.

En avril 2025, le gouvernorat de Jérusalem a surveillé la délivrance de (4) décisions d’assignation à résidence par les autorités d’occupation.

Les autorités d’occupation ont émis (13) décisions d’expulsion contre des Palestiniens, dont (6) décisions de les expulser de la sainte mosquée Al-Aqsa.

Les autorités d'occupation ont mené (34) opérations de démolition et de bulldozer, dont (5) opérations d'auto-démolition forcée au cours desquelles les Hiérosolymitains ont été contraints de démolir leurs maisons pour éviter des amendes, et (25) opérations de démolition menées de force par des machines d'occupation, en plus de (4) opérations de bulldozer, ciblant des terres et des rues palestiniennes, sous prétexte de construction sans permis, à un moment où des restrictions strictes sont imposées à l'obtention de permis de construire, rendant la tâche presque impossible pour les Hiérosolymitains.

Les ordres de démolition font partie de la politique de l'occupation israélienne visant à déplacer les Palestiniens de leurs terres à Jérusalem occupée. Les autorités d’occupation émettent ces ordres sous prétexte de constructions sans permis ou de violations des règles de construction, même si les Palestiniens se voient souvent refuser des permis de construire en raison des restrictions qui leur sont imposées.

En avril, Jérusalem occupée a été le théâtre de violations israéliennes généralisées visant les institutions religieuses, nationales et éducatives, ainsi que d’une escalade des attaques contre la liberté des médias et l’activité syndicale. Cela reflète une politique systématique visant à anéantir l’identité nationale palestinienne et à saper la présence palestinienne dans la ville.

L’une des caractéristiques les plus marquantes de cette approche a été le ciblage des établissements d’enseignement. Le département de l'éducation arabe de la municipalité israélienne a annoncé la fermeture de l'école Al-Furqan à Shuafat, qui accueille environ 1 200 élèves, au motif qu'elle fonctionnait sans licence, bien que l'école soit en activité depuis trente ans.

Au cours du mois d’avril, le gouvernorat de Jérusalem a observé une activité de colonisation intensive et continue à Jérusalem. Sept nouveaux projets de colonisation ont été suivis par des annonces officielles publiées par la municipalité de Jérusalem. Ces plans sont divisés en différentes étapes, notamment le dépôt, l’approbation et les appels d’offres. Le 17 avril, des colons ont ouvert une école religieuse juive près du Mur occidental.

En avril, trois plans ont été approuvés à Jérusalem et un appel d’offres a été lancé pour le développement d’espaces publics, d’un parc et de piscines dans la colonie de Gilo.

Le 8 avril, un certain nombre de ministres et de rabbins israéliens ont inauguré un nouveau projet de colonisation visant à démolir 95 maisons à Jérusalem occupée, en préparation de la construction de 392 nouvelles unités de colonisation dans la même zone.

R.N