Genève, le 5 mai 2025 (WAFA) - La secrétaire générale d'Amnesty International, Agnès Callamard, a appelé tous les acteurs internationaux, en particulier l'Union européenne, à prendre des mesures sérieuses pour mettre fin au génocide commis par Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza, que ce soit en utilisant des armes militaires ou des politiques de famine qui ont rendu la bande « complètement sans nourriture ».

Dans un communiqué de presse publié lundi, Callamard a appelé ces parties à faire pression sur Israël pour qu'il autorise l'entrée de nourriture, d'eau et de médicaments dans la bande de Gaza et à demander des comptes aux responsables du génocide et des crimes de guerre.

Elle a évoqué la détérioration de la situation humanitaire à Gaza, sur la base de ses observations et de son suivi sur le terrain de la guerre d'extermination en cours depuis 19 mois, qui s'est intensifiée avec l'imposition par Israël d'un blocus complet sur l'enclave palestinienne depuis le 2 mars.

« Nous savons que la population souffre de graves pénuries de nourriture, d'eau et de médicaments. L'Organisation mondiale de l'alimentation, l'Organisation mondiale de la santé, ainsi que toutes les organisations des Nations Unies et autres organisations humanitaires tirent la sonnette d'alarme : il n'y a plus de nourriture à Gaza », a-t-elle déclaré.

Elle a souligné la gravité de la situation en répétant à plusieurs reprises la phrase « il n’y a plus de nourriture à Gaza », décrivant les conditions dans l’enclave palestinienne comme « absolument terrifiantes ».

Elle a souligné que ce qui se passe à Gaza est un « génocide au vu et au su de tous ».

R.N