Tulkarem, le 6 mai, 2025,WAFA- Les forces d'occupation israéliennes ont démoli mardi des maisons et des bâtiments résidentiels dans le centre du camp de Nour Shams, à l'est de Tulkarem, alors que l'agression en cours contre le camp se poursuit pour le 87e jour consécutif.
Le correspondant de WAFA, a déclaré que cet après-midi, les forces d'occupation ont déployé un bulldozer lourd D10 dans le camp et ont commencé à démolir davantage de maisons et de bâtiments résidentiels dans le quartier d'Al-Jami' et à détruire les environs.
L'occupation a annoncé hier soir son intention de démolir 19 nouveaux bâtiments, comprenant plus de 50 unités résidentielles, dans les quartiers d'al-Jami' et d'al-Maslakh du camp. Il a donné à chaque quartier un délai de deux heures ce matin pour évacuer ses biens.
Les maisons visées par la démolition appartiennent aujourd'hui à plus de 18 familles, dont les familles Ghanem, Alian, Khalifa, Omar, Shahada, Abu Jaish, Aql, Jarar, Qarawi, Al-Sayes, Najjar, Abu Salah et Saleh.
Depuis les premières heures du matin, les habitants se précipitent vers leurs maisons dans le camp pour récupérer le plus de biens possible. Entre-temps, ils ont été victimes de harcèlement de la part des soldats d'occupation déployés dans les quartiers du camp et ses environs, arrêtant un certain nombre de jeunes hommes et les soumettant à des interrogatoires et à des abus.
Jeudi soir dernier, les forces d'occupation ont notifié la démolition de 106 bâtiments et maisons dans les deux camps, dont (58) bâtiments dans le camp de Tulkarem et (48) maisons dans le camp de Nour Shams. Hier, lundi, ils ont commencé à démolir 15 unités résidentielles dans le quartier de Manshiyya appartenant aux familles de : Abu Harb, Al-Alajma, Abdullah et Shahada.
L’agression israélienne en cours a entraîné le déplacement forcé de plus de 4 200 familles des camps de réfugiés de Tulkarem et de Nur Shams, qui comptent plus de 25 000 résidents. Elle a également entraîné la destruction complète de 396 maisons et la destruction partielle de 2 573 autres, en plus de la fermeture des entrées et des allées avec des monticules de terre.
Dans un communiqué de presse, Nihad al-Shawish, chef du comité populaire du camp de Nour Shams, a décrit ce qui se passe dans le camp comme un crime contre les personnes, les maisons et tout ce qui s'y trouve. Il a souligné que l’occupation a étendu son agression en démolissant et en détruisant davantage de maisons à l’intérieur du camp.
K.R