Ramallah, le 18 mai 2025, WAFA - Le Syndicat des journalistes palestiniens (PJS) a condamné la politique systématique continue des forces d'occupation israéliennes consistant à cibler et à tuer des journalistes et à commettre des massacres successifs contre eux et leurs familles, qui ont conduit au meurtre de 219 collègues journalistes et travailleurs des médias.
Le Syndicat a déclaré dans un rapport publié dimanche, que l'occupation a tué 219 journalistes et travailleurs des médias, dont 30 femmes journalistes, dans les gouvernorats de Cisjordanie.
Les forces d'occupation continuent également de cibler les journalistes palestiniens et leurs familles, en particulier dans la bande de Gaza, où au moins 430 journalistes ont été blessés par des balles et des missiles israéliens depuis le 7 octobre 2023. L'occupation a également tué au moins 685 membres de familles de journalistes dans la bande de Gaza, tandis qu'au moins 1 000 journalistes dans la bande vivent dans un état de déplacement répété du nord de la bande de Gaza vers son sud, dans des conditions d'insécurité difficiles en raison du ciblage de leurs tentes par l'aviation israélienne, de l'absence de conditions de vie normales ou du manque d'électricité et d'Internet pour assurer la continuité de leur travail.
Selon la documentation du Syndicat, en coopération avec les institutions des prisonniers, les autorités d’occupation israéliennes ont arrêté 180 journalistes depuis octobre 2023, dont : 17 femmes journalistes qui ont toutes été libérées, 39 collègues de la bande de Gaza et 42 journalistes condamnés à la détention administrative), tandis que 48 journalistes restent en détention, dans divers gouvernorats de Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée et la bande de Gaza, en plus de 6 journalistes qui ont été arrêtés avant octobre 2023 et sont toujours en détention.
Le Syndicat a affirmé que l'occupation poursuit sa politique de disparition forcée des journalistes palestiniens, en refusant de divulguer toute information concernant le sort de collègues journalistes Nidal al-Wahidi et Haitham Abdul Wahid, ce qui constitue un crime à part entière de disparition forcée, en violation flagrante du droit international et humanitaire, et de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, adoptée par les Nations Unies et entrée en vigueur en 2010.
Dans le cadre de la guerre contre les médias et les tentatives de dissimuler la vérité, les forces d’occupation israéliennes ont lancé de vastes frappes aériennes et des chars, détruisant 115 institutions médiatiques dans la bande de Gaza.
Pendant ce temps, dans les gouvernorats de Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée, fermé cinq institutions médiatiques ont été et détruites et fermées, dont 12 imprimeries de presse dans les gouvernorats de Cisjordanie.
Le Syndicat des journalistes palestiniens a affirmé ses contactes continu avec tous les organismes internationaux de défense des droits de l'homme et des syndicats pour assurer la protection des journalistes contre les crimes de l'occupation, et les auteurs d'échapper aux sanctions et mettre fin à la guerre d'extermination israélienne contre la presse et les journalistes palestiniens, au cours de laquelle l'occupation israélienne a perpétré le plus grand massacre de la presse de l'histoire.
F.N