New York, le 22 mai 2025, WAFA - Quatre-vingts pays ont déclaré jeudi, que Gaza était confrontée à la « pire crise humanitaire » depuis le début de la guerre israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre 2023, avertissant que les civils de la bande de Gaza risquaient la « famine ».
Cette déclaration conjointe est adressée par 80 pays aux Nations Unies à l'occasion de la « Semaine de protection des civils dans les conflits armés », et dont le texte a été publié par le ministère français des Affaires étrangères sur son site Internet.
Les 80 pays ont dit dans leur déclaration : « Nous avons un message clair : protéger les civils dans les conflits armés n'est pas une option, mais une obligation légale en vertu du droit international humanitaire et un devoir moral que nous ne pouvons pas négliger. »
Dans le même ordre d'idées, des dizaines de parlementaires du monde entier ont lancé un appel urgent appelant à une action immédiate pour mettre fin à la famine dans la bande de Gaza, mettant en garde contre la gravité de la situation humanitaire qui s'aggrave en raison des politiques délibérées de l'occupation israélienne visant à entraver l'acheminement de l'aide.
Dans une déclaration commune, les parlementaires ont souligné que le blocus renforcé imposé par Israël depuis octobre 2023, qui s'est intensifié ces dernières semaines, a entraîné de graves pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant, mettant plus de deux millions de Palestiniens en danger de famine potentiellement mortelle.
La déclaration répond aux demandes de dizaines de parlementaires du monde entier, notamment : l’ouverture immédiate et inconditionnelle de tous les points de passage vers Gaza, la suppression de tous les obstacles à l’entrée de l’aide humanitaire, de la nourriture, du carburant, de l’eau et des médicaments, assurer la sécurité des travailleurs humanitaires et faciliter leurs opérations sur le terrain et une surveillance internationale pour garantir le respect du droit international humanitaire et empêcher l’utilisation de la famine comme arme de guerre.
En ce qui concerne la responsabilité juridique, les parlementaires ont souligné que le droit international, en particulier la quatrième Convention de Genève, interdit de faminer les civils et exige que toutes les parties autorisent l’entrée de l’aide dans le pays.
La déclaration conclut en soulignant que la neutralité n'est pas une option à la lumière de la catastrophe humanitaire qui menace la vie de millions de personnes, appelant la communauté internationale à intensifier ses efforts pour faire pression afin de briser le blocus et d'obtenir une aide d'urgence pour la bande de Gaza.
F.N