Accueil Occupation 25/May/2025 07:01 AM

Oum al-Fahm : La police israélienne réprime une marche contre la guerre à Gaza

Oum al-Fahm, le 25 mai 2025, WAFA- La police israélienne a violemment réprimé, hier soir, une marche organisée dans la ville d’Oum al-Fahm, en territoire occupé de 1948, pour exiger l’arrêt de la guerre d’extermination menée par Israël dans la bande de Gaza.

Selon des sources locales, la police a arrêté un manifestant après l’avoir agressé. Les forces israéliennes ont également fait irruption dans la marche juste avant son départ, puis à nouveau durant son déroulement, s’en prenant à plusieurs participants.

Les policiers ont saisi plusieurs pancartes avant même le lancement de la manifestation, ainsi qu’un drapeau palestinien brandi pendant la marche.

La manifestation a démarré depuis le rond-point d'Al-Ayoun, a traversé les rues principales de la ville pour atteindre la zone d’Al-Zuhour. Elle avait été convoquée par le Comité de suivi des Arabes d’Israël, le comité populaire d’Oum al-Fahm, ainsi que le Comité de solidarité avec le détenu administratif et dirigeant du mouvement « Abna’a al-Balad », Raja Ighbarieh.

Les manifestants brandissaient des pancartes appelant à l’arrêt immédiat de la guerre génocidaire contre Gaza et à la libération des détenus politiques et administratifs originaires des territoires de 1948.

Parmi les slogans inscrits sur les pancartes figuraient : « Non aux arrestations administratives », « Stop au génocide », « Non au déplacement forcé », et « Cessez le massacre des enfants ».

À l’issue de la marche, le président du Comité de suivi, Mohammad Barakeh, a déclaré : « La police nous empêche de brandir des images et de scander des slogans, comme si ce qui se passe à Gaza n’était pas un génocide. »

Il a ajouté : « Israël n’arrivera pas à nous arracher à notre peuple, à notre cause, ni à notre boussole, quelles que soient les mesures prises. Il est essentiel que nous poursuivions notre lutte jusqu’à la fin de l’occupation et des massacres contre notre peuple. » Il a conclu en soulignant : « Il est crucial que les pratiques répressives de la police, qui ont cherché à entraver notre mobilisation, ne nous découragent pas. »

H.A

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