Paris, le 28 mai 2025, WAFA- La présidente du groupe parlementaire La France insoumise (LFI), Mathilde Panot, a fermement dénoncé hier, mardi ce qu'elle qualifie de « génocide en cours à Gaza », appelant la France à agir sans délai contre le gouvernement israélien.
Lors de son point presse hebdomadaire à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot a accusé le gouvernement de Benyamin Netanyahu de mener une politique d’extermination contre le peuple palestinien.
« Le génocide continue avec Netanyahu et son gouvernement d'extrême droite », a-t-elle déclaré, évoquant des scènes « insoutenables », comme le bombardement d’une école et le témoignage d’une pédiatre ayant perdu ses neuf enfants.
Elle a salué la mobilisation citoyenne du week-end dernier à Paris, déclarant être « fière d’avoir défilé aux côtés de la jeunesse », face à ce qu’elle a qualifié de « premier génocide filmé en direct de l'humanité ».
Panot a également pris position en faveur d’une professeure suspendue à Sens (Yonne), pour avoir observé une minute de silence en hommage aux enfants tués à Gaza. « Nous serons cette semaine aux côtés des mobilisations en soutien à l’enseignante », a-t-elle affirmé, dénonçant une décision « injuste ».
La députée insoumise appelle la France à cesser les déclarations symboliques et à prendre des mesures immédiates, parmi lesquelles : La reconnaissance officielle de l’État de Palestine, un embargo sur les armes à destination d’Israël, et la suspension des relations commerciales avec le gouvernement israélien.
Depuis la reprise des bombardements le 18 mars 2025, près de 4 000 Palestiniens ont été tués, portant le bilan total à plus de 54 000 morts depuis octobre 2023. La majorité des victimes sont des civils, notamment des femmes et des enfants.
Israël continue de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, malgré les condamnations internationales. Des ONG comme Médecins du Monde, Oxfam ou encore le Conseil norvégien pour les réfugiés alertent sur « un effondrement total de l’aide humanitaire ».
« Les mots n’arrêtent pas un génocide », a conclu Mathilde Panot.
Elle a salué les premiers signes de rupture diplomatique au sein de l’Union européenne, appelant la France à prendre ses responsabilités.
H.A