Hébron, le 6 juin 2025, WAFA– Les autorités d’occupation israéliennes ont refusé de remettre le contrôle de la mosquée d’Al-Ibrahimi, y compris ses installations, ses cours et ses portes, le premier jour de l’Aïd al-Adha.

Monjed Al-Jaabari, directeur par intérim du Département des Waqfs d'Hébron, a déclaré à l’agence WAFA que les forces d’occupation ont une nouvelle fois refusé de remettre le sanctuaire, et ont également refusé d’ouvrir sa porte orientale, et ce pour la septième fois cette année, après avoir déjà refusé de le restituer lors des vendredis du mois sacré de Ramadan, la Nuit du Destin, ainsi que durant les deux fêtes religieuses, l’Aïd al-Fitr et l’Aïd al-Adha.

Al-Jaabari a précisé que le Département des Waqfs a refusé de recevoir le sanctuaire de manière partielle, affirmant leur position ferme : aucun transfert de responsabilité ne sera accepté s’il n’inclut pas la totalité du sanctuaire. Il considère ce refus comme un message clair : toute tentative de porter atteinte aux droits des musulmans sur ce lieu saint est inacceptable, quels que soient les prétextes ou les circonstances.

Il a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à faire pression sur les autorités d’occupation pour mettre un terme à leurs pratiques agressives contre le sanctuaire, mettant en garde contre les tentatives de le judaïser et de le transformer en synagogue talmudique, dans le cadre d’un plan de colonisation systématique.

Il a également appelé le peuple palestinien, où qu’il se trouve, à se rendre massivement au sanctuaire d’Al-Ibrahimi, à y participer activement pour défendre son identité islamique, et à y maintenir une présence constante, en particulier lors des fêtes religieuses, ce qui constitue une forme de résistance et une affirmation de leur droit légitime.

Il convient de rappeler que la mosquée d’Al-Ibrahimi n’est ouvert intégralement aux musulmans que 10 jours par an, principalement les vendredis du mois de Ramadan et durant les grandes fêtes religieuses, et ce depuis le massacre de 1994, où 29 fidèles ont été assassinés et 150 autres blessés par le colon extrémiste Baruch Goldstein.

H.A