Jérusalem, 16 juin 2025 (WAFA) – Les autorités d'occupation israéliennes ont intensifié lundi leurs attaques systématiques contre Jérusalem et ses banlieues, en continuant à fermer la mosquée Al-Aqsa et l'église du Saint-Sépulcre, en imposant de strictes restrictions militaires et en prenant d'assaut plusieurs villes et quartiers, entraînant des blessés et des arrestations, dans un contexte d'aggravation des souffrances des citoyens en l'absence de protection et de détérioration des conditions économiques.

Pour le quatrième jour consécutif, les autorités d'occupation ont maintenu la fermeture de la mosquée Al-Aqsa et de l'église du Saint-Sépulcre, empêchant les fidèles de s'y rendre. Pendant ce temps, les Hiérosolymitains ont insisté pour prier à huis clos.

Hier soir, les forces d'occupation israéliennes ont mené des raids dans plusieurs villes et quartiers de la ville, dont Issawiya, où elles ont attaqué un café et arrêté plusieurs jeunes hommes. Ils ont ensuite été relâchés sous les tirs nourris de bombes assourdissantes et de gaz lacrymogènes, provoquant des blessures par suffocation.

À Wadi al-Joz, les forces israéliennes ont aspergé des maisons d'eaux usées et tiré des gaz lacrymogènes sur les habitants. Parallèlement, le quartier de Ras al-Amud a été le théâtre de tirs aveugles de gaz lacrymogènes et de l'arrestation d'un jeune homme d'Ein al-Lawza. Les forces israéliennes ont également ciblé le camp de réfugiés de Shuafat avec des gaz lacrymogènes et ont pris d'assaut la ville de Jabal al-Mukaber, agressant ses habitants.

Dans le même contexte, les autorités d'occupation ont intensifié leurs politiques restrictives à l'encontre des habitants de Jérusalem, en renforçant les points de contrôle militaires et en installant de nouvelles portes en fer, dont deux aux entrées de la ville de Hizma, pour restreindre la circulation des habitants.

La Vieille Ville de Jérusalem traverse une grave crise commerciale en raison des mesures israéliennes. Des dizaines de commerces ont été contraints de fermer en raison du blocus strict et de l'interdiction d'accès aux non-résidents. Cette situation a entraîné une forte baisse de l'activité commerciale, menacé les moyens de subsistance des commerçants et aggravé la crise économique au cœur de la ville.

R.N