Tulkarem, le 1er juillet, 2025, WAFA- Les bulldozers de l'occupation israélienne ont continué mardi de démolir des bâtiments résidentiels dans les camps de Tulkarem et de Nur Shams, coïncidant avec le 156e jour consécutif d'agression de l'occupation contre la ville et son camp, et le 143e jour de son agression contre le camp de Nur Shams.
Le correspondant de WAFA, a rapporté que les bulldozers de l'occupation ont continué de démolir des bâtiments dans les deux camps, malgré d'importants renforts militaires. Il s'agit de la suite des opérations de démolition menées ces derniers jours et semaines dans les quartiers de Balawneh, Akasha, Nadi, Sawalmeh, Hammam et Madaris du camp de Tulkarem, ainsi que dans les quartiers de Manshiyeh, de l'Abattoir, de la Clinique et de Jami' du camp de Nur Shams.
Cette escalade continue fait suite à la mise en œuvre d'un plan annoncé par les autorités d'occupation en mai dernier, qui prévoit la démolition de 106 bâtiments dans les deux camps. Parmi ces bâtiments, on compte 58 bâtiments dans le seul camp de Tulkarem, comprenant plus de 250 logements et des dizaines d'établissements commerciaux, ainsi que 48 bâtiments dans le camp de Nur Shams, sous prétexte d'ouvrir des routes et de modifier le paysage.
Hier, les forces d'occupation ont notifié la démolition de 104 maisons et bâtiments du camp de Tulkarem, invoquant des objectifs militaires. Elles ont donné aux propriétaires un délai de 72 heures pour évacuer leurs biens, à compter de demain, mercredi, et jusqu'à la semaine prochaine.
Pendant ce temps, les forces d'occupation maintiennent un siège serré sur les deux camps et leurs environs, avec des fantassins et des véhicules militaires déployés dans les ruelles et les entrées, empêchant les habitants d'accéder à leurs maisons ou de vérifier leurs biens. Elles ouvrent également le feu directement sur quiconque s'approche de la zone.
Parallèlement, aujourd'hui, la ville a été témoin du déploiement de fantassins, patrouillant dans ses rues principales, notamment la rue Naplouse et le marché central. Ils ont entravé la circulation des citoyens et des véhicules, tirant des vraies balles et à l'explosif. Pendant ce temps, des véhicules militaires patrouillaient dans les rues et les quartiers.
K.R