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Accueil Occupation 06/July/2025 06:24 PM

Les forces israéliennes agressent des citoyens qui se rendaient vers le camp de Tulkarem pour vider leurs maisons menacées de démolition.

Les forces israéliennes agressent des citoyens qui se rendaient vers le camp de Tulkarem pour vider leurs maisons menacées de démolition.

Tulkarem, le 6 juillet 2025, WAFA – Les forces d'occupation israéliennes (FOI) ont harcelé dimanche, les habitants qui avaient afflué vers le camp de réfugiés de Tulkarem pour tenter de récupérer leurs biens dans leurs maisons menacées de démolition. Cette mesure s'inscrit dans le cadre du dernier plan israélien visant à démolir 104 bâtiments à l'intérieur du camp, sous prétexte d'objectifs militaires.

Notre correspondant a rapporté que les soldats des FOI ont délibérément entravé l'accès des habitants à leurs domiciles en vérifiant leurs papiers d'identité, en arrêtant plusieurs d'entre eux et en soumettant d'autres à des interrogatoires et des perquisitions sur le terrain, dans un climat de tension et de provocation.

Pendant les heures imparties, des familles ont été vues se précipiter pour évacuer leurs maisons, accompagnées de bénévoles du Croissant-Rouge palestinien (CRP). Pendant ce temps, les FOI ont encerclé la zone et se déployées massivement aux entrées du camp, dans les ruelles et les maisons qu'elles avaient transformées en casernes militaires. Elles ont poursuivi les habitants, tirant à balles réelles et à l'explosif pour les intimider.

L'armée d'occupation a annoncé hier soir, qu'elle autoriserait ce qu'elle décrit comme un « deuxième groupe » de familles qui n'avaient pas pu évacuer leurs maisons plus tôt à entrer dans le camp pour récupérer leurs biens, cet après-midi de 14h30 à 18h30.

Notre correspondant a expliqué que le processus d'évacuation ne concernera que 54 maisons visées par le plan de démolition. Seules trois entrées et sorties ont été désignées pour le passage des résidents : l'entrée du quartier de Muqata'a, l'entrée de la place Hanoun et l'entrée adjacente à l'école de filles Zenobia, qui mène aux écoles de l'UNRWA.

Cette mesure s'inscrit dans le cadre d'une politique de restriction des déplacements des résidents du camp, qui font l'objet d'ordres d'expulsion forcée depuis le début de l'agression israélienne contre la ville et le camp, qui dure depuis 161 jours consécutifs. Ils sont sous le choc et accablés par la menace persistante de perdre leurs maisons et leurs biens.

Parallèlement, les forces d'occupation imposent un siège strict au camp et à ses environs, notamment en démolissant massivement des dizaines de bâtiments résidentiels ces derniers jours.

Par ailleurs, les forces d'occupation maintiennent un siège strict sur le camp de Nour Shams et ses environs pour le 148 jour consécutif, avec des unités d'infanterie et des véhicules militaires déployés dans les ruelles et les entrées. Cette situation fait suite à la récente démolition de maisons et d'immeubles résidentiels, qui a entraîné la création de larges rues séparant les quartiers.

Parallèlement, la ville a été le théâtre aujourd'hui, d'un déploiement de véhicules d'occupation, patrouillant ses rues principales, notamment la rue Naplouse, le marché central, la place Martyr Thabet Thabet et la place Gamal Abdel Nasser. Ils ont entravé la circulation des citoyens et des véhicules, klaxonnant de manière provocatrice, roulant à contresens et percutant plusieurs véhicules stationnés sur les trottoirs, mettant en danger la vie des citoyens.

Les forces d'occupation ont également pris d'assaut les banlieues de Shuweika, Artah et Dhenaba, se déployant dans leurs rues et quartiers, installant des points de contrôle volants et arrêtant et détenant des jeunes hommes après les avoir fouillés et contrôlés leurs papiers.

Les forces d'occupation continuent de transformer la rue de Naplouse en caserne militaire en s'emparant de plusieurs immeubles résidentiels, ainsi que de certaines parties du quartier nord de la ville, notamment celles faisant face au camp de réfugiés de Tulkarem, et de certaines parties du quartier est, près du camp. Ce résultat a été obtenu après l'évacuation forcée des habitants, dont certains étaient sous contrôle de l'occupation depuis plus de quatre mois. Cette opération s'est accompagnée du déploiement d'engins lourds et de bulldozers dans les environs.

Cette rue, qui relie les camps de réfugiés de Tulkarem et de Nur Shams, a subi d'importants dégâts en raison des monticules de terre érigés par les forces d'occupation il y a plusieurs mois. À cela s'ajoute une forte présence des forces d'occupation, qui érigent des points de contrôle volants et surprises, entravant la circulation des véhicules et aggravant les souffrances des habitants.

L'agression en cours a jusqu'à présent causé la mort de 14 civils, dont un enfant et deux femmes, dont l'une était enceinte de huit mois. Des dizaines de blessés et d'arrestations ont également été signalés, ainsi que des destructions massives d'infrastructures, d'habitations, de commerces et de véhicules.

L'escalade a entraîné le déplacement forcé de plus de 5 000 familles des deux camps, soit plus de 25 000 citoyens. Elle a également entraîné la destruction complète de plus de 600 habitations et des dommages partiels à 2 573 autres. Les entrées des camps restent bloquées par des barricades, les transformant en zones quasi inhabitées.

F.N

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