Genève, le 22 juillet 2025, WAFA- L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a accusé l'armée israélienne d'avoir mené des attaques directes contre son siège et ses installations médicales dans la ville de Deir Al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, causant de graves dommages, mettant en danger la vie de ses employés et paralysant davantage le secteur de la santé en faillite dans la bande. 

Dans un communiqué vigoureux, l'organisation a déclaré que le domicile de ses employés avait été attaqué trois fois de suite, provoquant un incendie et de graves dommages matériels, avant que les forces israéliennes n'envahissent le bâtiment par la force, forçant les femmes et les enfants à évacuer à pied au milieu d'affrontements actifs, tandis que les hommes de l'équipe et les membres de leur famille étaient menottés, dépouillés et interrogés sous la menace d'une arme. 

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les attaques avaient conduit à l'arrestation de deux employés de l'organisation et de deux de leurs proches, dont trois ont été libérés plus tard, tandis qu'un employé est toujours en détention. "Nous demandons la libération immédiate de l'employé détenu et la garantie de la protection de tous nos cadres travaillant à Gaza, conformément au droit international humanitaire", a-t-il ajouté. 

Les attaques, qui ont suivi des ordres d'évacuation israéliens couvrant de vastes zones de Deir Al-Balah, ont directement touché le principal entrepôt médical de l'organisation, qui a été bombardé, a provoqué des explosions et des incendies, et a été gravement endommagé, ce qui a considérablement entravé la capacité de l'organisation à soutenir les hôpitaux et les équipes d'urgence, a indiqué Ghebreyesus. 

Dans le même contexte, l'organisation a affirmé que l'escalade militaire israélienne a entraîné des quartiers surpeuplés de déplacés, où les raids ont visé des maisons et des mosquées, ce qui a fait un certain nombre de morts et de blessés, tandis que des familles entières ont fui vers des zones plus sûres, en particulier dans les environs d'Abou Houly et à l'est et à l'ouest de la piscine. 

Ghebreyesus a averti que le système de santé de la bande de Gaza était confronté à un "effondrement imminent" alors que les fournitures médicales et le carburant continuaient à manquer, soulignant que le cessez-le-feu n'était plus seulement une exigence politique, mais était devenu "une nécessité humanitaire urgente pour sauver des vies". 

N.S