Ramallah, le 24 juillet 2025, WAFA-La Commission indépendante pour les droits de l’Homme, le Comité des doléances et les institutions palestiniennes des droits de l’homme et de la société civile ont appelé les Nations Unies à déclarer la bande de Gaza zone de famine, et ses conséquences, et à rejeter complètement la gestion des soi-disant (Gaza Humanitarian Foundation), dont les centres ont été transformés en embuscades mortelles, et pour les remplacer par des mécanismes transparents soumis à un contrôle international, et assurer un accès sûr et équitable à l’aide.
La Commission indépendante, le Réseau des organisations de la société civile et le Conseil des organisations des droits de l’Homme ont averti, lors d’une conférence de presse conjointe tenue dans la ville de Ramallah aujourd’hui, jeudi, de la grave détérioration des conditions humanitaires et sanitaires catastrophiques dans la bande de Gaza, avec l’entrée de la famine dans une nouvelle phase qui laisse présager des morts massives imminentes, si la communauté internationale ne prend pas des mesures immédiates.
Le Commissaire général de la Commission indépendante, Issam Arouri, a déclaré : « La politique de famine systématique a commencé à entrer dans la phase de contrôle des naissances et d’extermination physique, qui est une nouvelle étape du génocide en cours dans la bande de Gaza depuis plus de 21 mois ».
Pour sa part, le commissaire général adjoint de l’Autorité et chef du réseau des organisations de la société civile de la bande de Gaza, Amjad Al-Shawa, a présenté une image de la réalité selon les données et les chiffres sur les effets de la famine, indiquant que plus de 2,2 milliards, soit 94% de la population de la bande de Gaza, ont été déplacés de force de diverses zones, vers une zone ne dépassant pas 12% de la superficie de la bande, soit environ 50 kilomètres, et que des milliers de familles dorment sur les trottoirs, les routes et la plage, et que des tentes ne leur sont souvent pas disponibles, et que 82% des hôpitaux ont été hors service, sans parler du fait que 75% des médicaments et fournitures médicales sont épuisés.
N.S
