Ramallah, le 29 juillet 2025, WAFA- Les forces d'occupation israéliennes continuent de mener des campagnes d'arrestation contre des citoyens en Cisjordanie, dans le cadre de l'agression massive contre notre peuple et des représailles systématiques, où depuis hier soir jusqu'à mardi matin, une campagne d'arrestations et d'enquêtes sur le terrain a été menée, impliquant au moins 30 citoyens.
La Commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers et le Club des prisonniers ont expliqué que parmi les détenus se trouvaient trois prisonniers libérés de la province de Qalqilya, qui avaient été libérés dans le cadre de l'accord de " cessez-le-feu " conclu en janvier et en septembre de cette année, à savoir : Sameh Shoubaki, Saïd Al-Fayed et Saïd Diab.
Il est à noter que la réarrestation des prisonniers libérés et leur libération dans le cadre des accords, en particulier, s'inscrit dans le contexte d'une politique systématique de l'occupation, d'une nouvelle violation flagrante de l'accord et d'un message à tous les ex-prisonniers, qu'ils resteront dans le cercle des cibles et des persécutions.
En outre, les opérations d'arrestation et d'enquête sur le terrain ont été concentrées ce soir dans le camp de Fuwar dans la province d'Hébron, tandis que le reste a été réparti dans les provinces de Ramallah, Bethléem, Naplouse, Tubas, Salfit, Tulkarem et Qalqilya.
Alors que l'occupation continue à mener des incursions et des saisies massives, des agressions contre les détenus et leurs familles, des tirs directs avec l'intention de tuer, l'utilisation des détenus comme otages, des enquêtes sur le terrain et des saccages et destructions massifs dans les maisons des citoyens.
Il vaut la peine de mentionner que le nombre de cas d'arrestation depuis le début de la guerre de génocide en cours en Cisjordanie, y compris à Jérusalem, a atteint plus de 18 000 cas, ce chiffre n'inclut pas les cas d'arrestation à Gaza, qui sont estimés à des milliers, bien que ce résultat comprenne ceux qui ont été arrêtés et ceux qui ont été libérés plus tard.
N.S
