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Accueil international 29/July/2025 07:50 PM

Starmer : Le Royaume-Uni reconnaîtra l’État de Palestine en septembre prochain, à moins qu’Israël ne prenne des mesures substantielles pour mettre fin à la crise humanitaire à Gaza

 

Londres, le 29 juillet, 2025,WAFA- Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que son pays reconnaîtrait l'État de Palestine en septembre, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures concrètes pour mettre fin à la crise humanitaire à Gaza.

Dans une déclaration publiée mardi soir, M. Starmer a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour mettre fin au carnage dans la bande de Gaza, permettant ainsi aux Nations Unies d'acheminer une aide humanitaire durable pour prévenir la famine, et à la libération immédiate des otages. Il a affirmé le soutien de son pays aux efforts américains, égyptiens et qataris pour parvenir à un cessez-le-feu.

Il a déclaré : « Nous devons tout mettre en œuvre pour mettre fin aux souffrances actuelles et changer la situation sur le terrain».

Il a ajouté : « Nous avons également besoin d'un plan global pour mettre fin à cette tragédie et parvenir à un règlement durable. Nous sommes déterminés à travailler avec nos partenaires internationaux, afin d'élaborer un plan de paix crédible pour la prochaine phase à Gaza, incluant une gouvernance transitoire et des dispositifs de sécurité, et garantissant l'acheminement d'une aide humanitaire à l'échelle requise».

 

Il a souligné que cela « doit s'accompagner du retrait des forces israéliennes et de l'éviction des dirigeants du Hamas de Gaza, étapes essentielles vers une solution négociée à deux États ».

Starmer a salué les mesures annoncées par le président Mahmoud Abbas, soulignant qu'elles devraient servir de base à une réforme globale de l'Autorité palestinienne.

Il a déclaré : « Nous sommes engagés depuis longtemps à reconnaître l'État de Palestine. Comme indiqué dans notre manifeste électoral, la création d'un État palestinien est un droit inaliénable du peuple palestinien, qui n'appartient à aucun voisin, et est également essentielle à la sécurité à long terme d'Israël. Nous sommes déterminés à reconnaître l'État de Palestine, car cela contribuera au lancement d'un nouveau processus de paix menant à une solution à deux États, avec un Israël sûr et protégé vivant aux côtés d'un État palestinien viable et souverain».

Il a ajouté : « Nous sommes déterminés à préserver la possibilité d’une solution à deux États, par conséquent, nous reconnaîtrons l’État de Palestine en septembre prochain, devant l’Assemblée générale des Nations Unies, à moins que le gouvernement israélien ne prenne des mesures concrètes pour mettre fin à la terrible situation à Gaza et ne s’engage en faveur d’une paix durable et à long terme, notamment en permettant à l’ONU de reprendre sans délai l’aide humanitaire à la population de Gaza, afin de mettre fin à la famine, en acceptant un cessez-le-feu et en affirmant qu’il ne poursuivra pas l’annexion en Cisjordanie».

Il a poursuivi : « Nous évaluerons la situation devant l’Assemblée générale des Nations Unies afin de déterminer l’engagement des parties à cet égard. Aucune partie n’aura de droit de veto sur la reconnaissance, que ce soit par ses actions ou son inaction».

Il a souligné que « la reconnaissance à elle seule ne changera pas la situation sur le terrain », ajoutant : « Par conséquent, nous prenons des mesures immédiates supplémentaires pour améliorer la situation humanitaire, notamment des parachutages d’aide humanitaire en coopération avec la Jordanie, le transfert d’enfants blessés de Gaza vers des hôpitaux britanniques et une forte pression pour la reprise des livraisons d’aide humanitaire par l’intermédiaire de l’ONU».

Starmer a conclu : « Nous pensons que le cessez-le-feu ne tiendra pas sans un travail urgent sur la gouvernance et les arrangements sécuritaires à Gaza, et sans la perspective d'un règlement politique à long terme. C'est pourquoi nous élaborons un plan avec nos principaux alliés pour des négociations politiques à long terme et une solution à deux États».

K.R

 

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