Bethléem, le 2 août 2025, WAFA- Le ministère du Tourisme et des Antiquités a annoncé aujourd’hui, samedi, son succès dans l’inclusion de trois sites palestiniens dans le registre du patrimoine architectural et urbain arabe : la vieille ville de Jérusalem, la vieille ville d’Hébron et la Grande Mosquée Omari à Gaza.
Le ministère a indiqué dans un communiqué publié par lui que l’inclusion des trois sites est intervenue lors d’une réunion de l’Observatoire du patrimoine architectural et urbain dans les pays arabes, qui s’est récemment tenue en République libanaise à l’invitation et à l’organisation de l’éducation arabe, Organisation culturelle et scientifique (ALECSO), en coopération avec le ministère libanais de la Culture.
Le ministère a ajouté : L’inscription de ces sites au registre du patrimoine architectural et urbain arabe intervient à un moment très sensible, car ces sites, ainsi que d’autres monuments du patrimoine culturel en Palestine, font face à des attaques systématiques de la part de l’occupation israélienne et de ses colonisateurs. Les deux vieilles villes de Jérusalem et d’Hébron sont exposées quotidiennement aux politiques de judaïsation et aux tentatives d’oblitération de l’identité arabe et islamique, alors que la Grande Mosquée Omari dans la ville de Gaza a été ciblée par la machine de guerre israélienne lors de l’agression récente, elle a été soumise à une destruction généralisée qui a détruit la plupart de ses parties architecturales et archéologiques, en violation flagrante du droit international et de l’interdiction de nuire aux sites religieux et patrimoniaux.
Le ministère a souligné que cela reflète l’ampleur du danger qui menace le patrimoine palestinien, et souligne l’importance de documenter et d’introduire aux niveaux arabe et international, en tant que partie intégrante de l’identité culturelle et historique du peuple palestinien et de la nation arabe.
Le ministère a expliqué que l’enregistrement de ces monuments dans le Registre du patrimoine urbain arabe vise à renforcer la protection de ce patrimoine et à l’introduire aux niveaux régional et international, d’une manière qui consolide sa position en tant que composante authentique de la mémoire des peuples arabes. Cet enregistrement est une reconnaissance régionale de la valeur de ces monuments anciens et un ajout qualitatif au patrimoine culturel de la Palestine, incarnant son riche patrimoine culturel profondément enraciné dans la conscience de la nation arabe.
N.S