Capitales, le 8 août 2025, WAFA- Plusieurs capitales mondiales ont exprimé ce vendredi leur ferme opposition à la décision d’Israël d’occuper la ville de Gaza et d’élargir son offensive militaire sur l’ensemble du territoire, redoutant une aggravation de la catastrophe humanitaire déjà en cours.
En Australie, la ministre des Affaires étrangères Penny Wong a mis en garde contre les conséquences désastreuses de ce projet, déclarant que « cette initiative ne fera qu’exacerber la crise humanitaire ». Elle a également rappelé que le déplacement forcé de civils constitue une violation du droit international, appelant à un cessez-le-feu immédiat, à l’acheminement sans entrave de l’aide humanitaire et à la relance d’un processus politique fondé sur la solution à deux États.
Au Royaume-Uni, le Premier ministre Keir Starmer a qualifié la décision d’Israël de « grave erreur », affirmant qu’elle « conduira à davantage de bains de sang » et n’aidera en rien à la libération des otages ni à la résolution du conflit. Il a exhorté Israël à « reconsidérer immédiatement » cette escalade.
La Turquie a également réagi avec force par la voix de son ministère des Affaires étrangères, qui a condamné « le projet d’occupation de la ville de Gaza » et appelé le Conseil de sécurité des Nations unies et la communauté internationale à empêcher sa mise en œuvre. Ankara a demandé à Israël de renoncer immédiatement à ses plans militaires, de respecter un cessez-le-feu et d'engager des négociations sérieuses pour une solution à deux États. Selon la diplomatie turque, « chaque pas supplémentaire dans cette guerre et cette occupation ne fait qu’ébranler davantage la sécurité mondiale ».
De son côté, la Russie, par l’intermédiaire de son vice-représentant permanent auprès des Nations unies, Dmitry Polyanskiy, a dénoncé une « décision dans la mauvaise direction ». Il a affirmé que cette position est partagée par une large majorité des membres du Conseil de sécurité, et que le projet israélien constitue une violation flagrante des résolutions onusiennes. La Russie a réaffirmé que la seule issue viable pour garantir la paix et la stabilité dans la région reste la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Alors que l’offensive israélienne sur Gaza ne faiblit pas, les voix s’élèvent de plus en plus à travers le monde pour dénoncer les violations du droit international, exiger la protection des civils et réclamer une solution politique urgente.
H.A