Capitales, le 8 août 2025, WAFA - Le monde arabe et islamique a vivement dénoncé le plan du cabinet de sécurité israélien visant à réoccuper la bande de Gaza et à étendre son offensive militaire, le qualifiant de menace directe à la paix régionale et d’aggravation délibérée de la catastrophe humanitaire en cours.
En Jordanie, le ministère des Affaires étrangères a fermement condamné ce plan, estimant qu’il constitue une violation flagrante du droit international et un sabotage manifeste de la solution à deux États. Le porte-parole du ministère, l’ambassadeur Sufian Qudah, a dénoncé une stratégie qui s’inscrit dans une politique extrémiste de siège, de famine et d’attaques systématiques contre les infrastructures civiles, notamment les hôpitaux et les écoles.
Qudah a également averti que l’occupation de Gaza anéantit les efforts internationaux en vue d’un cessez-le-feu et de la fin des souffrances des civils, appelant Israël, en tant que puissance occupante, à respecter ses obligations juridiques et à ouvrir immédiatement les points de passage pour l’acheminement de l’aide humanitaire.
En Arabie saoudite, le ministère des Affaires étrangères a exprimé sa condamnation sans équivoque, accusant Israël de perpétrer des actes de famine, de brutalité et de nettoyage ethnique. Dans un communiqué, Riyad a souligné que « l’incapacité continue de la communauté internationale à faire cesser ces violations alarme profondément » et pourrait avoir des répercussions catastrophiques, notamment en encourageant l’impunité et les crimes de guerre.
La Ligue des États arabes, par la voix de son secrétaire général Ahmad Aboul Gheit, a également dénoncé la décision israélienne comme révélatrice des véritables intentions de Tel-Aviv depuis le début de la guerre : une réoccupation totale de Gaza et le déplacement forcé de sa population. Aboul Gheit a réclamé une réaction ferme de la communauté internationale face à ce qu’il a qualifié de « série macabre de crimes de guerre » menée par un gouvernement israélien de plus en plus isolé.
Enfin, la Ligue islamique mondiale, basée à La Mecque, a mis en garde contre les conséquences désastreuses de ce plan. Son secrétaire général, le cheikh Mohammed Al-Issa, a estimé que cette décision compromet toute possibilité de paix et incarne un mépris persistant pour la vie et la dignité du peuple palestinien. Il a exhorté la communauté internationale à « faire preuve de courage moral » et à agir sans délai pour mettre fin à cette tragédie humanitaire.
L’Égypte a condamné la décision israélienne visant à réoccuper entièrement la bande de Gaza, la qualifiant de tentative illégale de renforcer l’occupation, de poursuivre une guerre d’extermination contre le peuple palestinien et de liquider sa cause.
Le Caire a mis en garde contre les conséquences de la poursuite des politiques de famine, de meurtres systématiques et de génocide, qui ne feront qu’aggraver le conflit et la haine dans la région.
Il a appelé la communauté internationale à intervenir immédiatement pour stopper les violations israéliennes et préserver les chances de paix fondées sur une solution à deux États.
Le Parlement arabe a vivement dénoncé la décision israélienne de réoccuper entièrement la bande de Gaza, la qualifiant de manœuvre agressive et illégale en violation flagrante du droit international et des résolutions de la légitimité internationale.
Dans un communiqué publié par son président, Mohamed Al-Yamahi, l’institution panarabe a affirmé que cette décision dévoile les véritables intentions d’Israël : prolonger l’agression et approfondir la catastrophe humanitaire subie par plus de deux millions de Palestiniens dans le territoire assiégé.
Le Parlement a également averti que cette mesure compromet les efforts de cessez-le-feu, sabote toute perspective politique sérieuse et prolonge les politiques de génocide, de famine et de déplacement forcé menées aussi bien à Gaza qu’en Cisjordanie.
Il a appelé la communauté internationale, en particulier les Nations Unies et le Conseil de sécurité, à assumer ses responsabilités légales et humanitaires et à exercer une pression immédiate sur Israël pour arrêter l’agression, rejeter cette décision illégale et garantir une protection internationale au peuple palestinien.
Le Parlement arabe a enfin réaffirmé son soutien indéfectible au peuple palestinien, dans sa quête de liberté, d’autodétermination, et d’établissement d’un État indépendant avec Jérusalem pour capitale.
H.A