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Accueil international 10/August/2025 06:10 PM

Le Conseil de la Ligue arabe appelle à protéger le peuple palestinien du génocide et du déplacement et à empêcher la liquidation de sa cause principale.

Le Conseil de la Ligue arabe appelle à protéger le peuple palestinien du génocide et du déplacement et à empêcher la liquidation de sa cause principale.

Le Caire, le 10 août 2025, WAFA – La Ligue arabe a renouvelé son appel à protéger le peuple palestinien du génocide, des déplacements forcés et du nettoyage ethnique, et à empêcher la liquidation de sa cause fondamentale.

Cet appel s'appuie sur les résolutions de la légitimité internationale, le droit international et les accords pertinents, notamment les résolutions 904 (1994) et 605 (1987) du Conseil de sécurité, la résolution 20/10 (2018) de l'Assemblée générale et le Traité de défense commune et de coopération économique entre les États membres de la Ligue arabe. Cet appel garantit la protection des intérêts des États membres, de leurs décisions souveraines et de leurs obligations juridiques.

Cet appel a été prononcé à l'issue de la session extraordinaire du Conseil de la Ligue au niveau des délégués, tenue aujourd'hui, dimanche, au siège de la Ligue au Caire. La session était présidée par la Jordanie et à la demande de l'État de Palestine, avec la participation de tous les pays arabes.

La session a examiné les mécanismes d'action arabe et internationale visant à mettre fin au crime de génocide commis par Israël, puissance occupante, contre le peuple palestinien, notamment ses projets d'imposer un contrôle militaire total sur la bande de Gaza et de mettre en œuvre le plan de déplacement forcé, dans le contexte des crimes d'agression, de siège et de famine systématique qui perdurent depuis 673 jours.

Le Conseil a condamné les décisions et les plans du gouvernement israélien visant à perpétuer l'occupation de Gaza et à déplacer sa population, les considérant comme une violation du droit international, une agression flagrante contre la sécurité et les intérêts nationaux arabes, et une menace pour la paix et la stabilité dans la région.

Il a également souligné la nécessité de mettre en œuvre les décisions des sommets conjoints arabe et arabo-islamique visant à lever le blocus israélien de Gaza et à garantir l'entrée de l'aide humanitaire par voie terrestre, maritime et aérienne, en coopération avec les Nations Unies et ses agences, dont l'UNRWA.

Le Conseil a appelé les deux membres arabes du Conseil de sécurité (l’Algérie et la Somalie) et le Groupe arabe à New York, à poursuivre leurs efforts pour mettre fin à l’agression israélienne, notamment en soumettant un projet de résolution au titre du Chapitre VII qui obligerait l’occupation à cesser le feu, à autoriser l’entrée de l’aide, à mettre fin à l’occupation et à imposer des sanctions internationales.

Appeler les États à mettre en œuvre des mesures juridiques et administratives, notamment l'interdiction de l'exportation, du transfert ou du transit d'armes, de munitions et de matériel militaire vers Israël, réexaminer les relations économiques avec Israël et ouvrir des enquêtes et des poursuites contre les responsables israéliens.

Appeler la société civile et les organisations de défense des droits humains à traquer et à traduire en justice les personnes impliquées dans les crimes de guerre israéliens.

Souligner l'importance de donner à l'État de Palestine les moyens d'assumer pleinement ses responsabilités de gouvernance à Gaza et en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, dans le cadre du programme politique de l'Organisation de libération de la Palestine.

Le Conseil a condamné l'utilisation de la famine comme arme de génocide par Israël, qui a tué 200 civils palestiniens, dont la moitié étaient des enfants, ainsi que les « pièges mortels » tendus par les forces d'occupation sous le couvert de la « Fondation humanitaire pour Gaza », qui ont fait 1 500 martyrs et des milliers de blessés. Il a tenu Israël pleinement responsable du blocus et de ses conséquences.

Il a également insisté sur le boycott des entreprises qui contribuent au renforcement de l'économie de l'occupation ou soutiennent les crimes de génocide et de nettoyage ethnique, notamment ceux mentionnés dans les rapports du Conseil des droits de l'homme et du Rapporteur spécial des Nations Unies. Il a affirmé la mise en œuvre des résolutions 2735, 2712 et 2720 du Conseil de sécurité concernant un cessez-le-feu, le retour des personnes déplacées, la distribution de l'aide, l'échange de prisonniers et le retrait total de la bande de Gaza.

Le Conseil a salué les positions internationales rejetant l'imposition d'un contrôle militaire israélien sur Gaza et l'annexion de la Cisjordanie. Il a confirmé la poursuite de la session du Conseil et a chargé le Secrétaire général de suivre la mise en œuvre des résolutions et de soumettre un rapport à la prochaine session.

De son côté, le délégué palestinien auprès de la Ligue, l'ambassadeur Muhannad Al-Aklouk, a souligné l'importance de poursuivre et d'intensifier les efforts internationaux pour mettre fin à la guerre d'extermination et de famine contre le peuple palestinien et pour contrecarrer les plans de l'occupation visant à imposer son contrôle sur Gaza et à annexer la Cisjordanie. Il a expliqué que le Conseil avait approuvé à l'unanimité le projet de résolution palestinien visant à mettre fin à la guerre et à autoriser l'entrée immédiate de l'aide, soulignant qu'« Israël massacre l'humanité entière, et la Palestine est le théâtre de ce crime ».

Al-Aklouk a souligné que l'occupation avait tué et blessé plus de 250 000 Palestiniens, dont 18 500 enfants, et avait laissé mourir de faim plus de 200 civils, dont la moitié étaient des enfants. Il a ajouté que ses plans visaient à reproduire la Nakba de 1948 par de nouveaux déplacements forcés, compte tenu de l'approbation par le Parlement israélien de l'annexion de la Cisjordanie occupée et de l'empêchement de la création d'un État palestinien dans cette région.

F.N

 

 

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