Amman, le 14 août, 2025,WAFA- Le ministère jordanien des Affaires étrangères a condamné les nouveaux projets de colonisation annoncés, visant à construire 3 401 nouveaux logements dans la zone E1, entre Jérusalem et la colonie de Ma'ale Adumim, ainsi que les déclarations du ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, visant à empêcher la création d'un État palestinien.
Dans un communiqué publié jeudi, le ministère jordanien des affaires étrangères a qualifié le projet d'occupation de violation flagrante du droit international et d'atteinte au droit inaliénable du peuple palestinien à établir son État indépendant et souverain sur les lignes du 4 juin 1967, et sa capitale Jérusalem. Le ministère a souligné qu'Israël n'a aucune souveraineté sur le territoire palestinien occupé.
Le porte-parole du ministère, Sufian Qudah, a affirmé le rejet et la condamnation par la Jordanie de ce plan de colonisation et des mesures israéliennes illégales, qui constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment la résolution 2334, qui condamne toutes les mesures israéliennes visant à modifier la composition démographique, le caractère et le statut du territoire palestinien occupé depuis 1967, y compris Jérusalem-Est. Il a également réitéré l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice, qui a affirmé la nécessité de mettre fin à l'occupation israélienne et d'annuler l'annexion des territoires palestiniens occupés.
Il a mis en garde contre la politique expansionniste continue du gouvernement extrémiste israélien en Cisjordanie occupée, qui encourage la poursuite des cycles de violence et de conflit dans la région.
Qudah a réitéré son appel à la communauté internationale pour qu'elle assume ses responsabilités juridiques et morales et oblige Israël et son gouvernement extrémiste à mettre fin à son agression contre Gaza, à sa dangereuse escalade en Cisjordanie occupée et aux déclarations incendiaires et délirantes de ses responsables. Il a également appelé à la protection nécessaire du peuple palestinien, à la réalisation de ses droits légitimes à établir un État indépendant et souverain sur son sol national, à l’arrêt des crimes commis contre lui et à la responsabilisation de leurs auteurs.
K.R