Tel Aviv, le 20 août 2025, WAFA- Le ministre de la Sécurité nationale du gouvernement d'occupation extrémiste, Itmar Ben Gvir, a introduit mercredi une nouvelle mesure de représailles contre les prisonniers palestiniens, qui consiste à accrocher des photos de la destruction laissée par la guerre israélienne à Gaza sur les murs des prisons, pour les forcer à les regarder comme une mesure punitive.
Une vidéo diffusée montre Ben Gvir, lors d'une visite dans une prison israélienne, pointant vers les images de la destruction accrochées aux murs, et répliquant : " C'est ce que les prisonniers devraient voir tous les jours. "
Le média israélien Yinon Meghal a publié sur la plateforme américaine X une vidéo documentant la visite, dans laquelle Ben Gvir montre les images de destruction sur les murs en disant : " Regardez, c'est quoi ça ? C'est ce que les détenus devraient voir chaque matin sur le chemin de la cour.
En outre, le ministre israélien a ajouté : "C'est ce qu'ils doivent voir, peut-être que chacun d'entre eux voit sa maison ici".
Cette décision intervient quelques jours après que Ben Gvir a fait irruption dans la cellule du dirigeant palestinien Marwan Barghouti à la prison israélienne de Raymond, le menaçant en disant : "Si quelqu'un tue nos enfants ou nos femmes, nous le pardonnerons, vous ne pourrez pas nous vaincre".
Les médias hébreux, dont Haaretz, ont publié une vidéo montrant le ministre d'extrême droite menaçant Barghouti, détenu depuis 2002.
Depuis que Ben Gvir a pris ses fonctions de ministre de la Sécurité nationale à la fin de 2022, la situation des prisonniers palestiniens dans les prisons de l'occupation israélienne s'est considérablement détériorée, avec une forte diminution de leur poids en raison des politiques qu'il a imposées dans les prisons.
Selon les données précédentes publiées par le Club du Prisonnier, le nombre de prisonniers palestiniens dans les prisons d'occupation israélienne a atteint 10 mille et 800 jusqu'au début août, dont 49 prisonniers, 450 enfants et 2378 détenus classant les "combattants illégaux".
N.S