Ramallah, le 23 août 2025, WAFA- Le chef du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a déclaré que le siège, les incursions, les abus et la destruction des maisons et des biens que le village d’Al-Mughayyir et les villages et villes palestiniens sont soumis à une politique systématique de l’État occupant visant le déplacement forcé, le nettoyage ethnique et la mise en œuvre du plan d’annexion coloniale (E1), dans le cadre du projet de génocide et de nettoyage ethnique en cours contre le peuple palestinien.
Il a ajouté dans un communiqué publié aujourd’hui, samedi, que le terrorisme par l’armée et les colons et la destruction à Al-Mughayyir ne sont pas isolés des massacres, du siège, de la famine et des tueries de masse qui ont lieu dans la bande de Gaza, mais plutôt dans un contexte ciblant la présence et les racines palestiniennes sur la terre de la Palestine historique, ce qui constitue une violation flagrante du droit international humanitaire, des Conventions de Genève et du Statut de Rome de la Cour pénale internationale.
Le Président du Conseil National a souligné que le laxisme et les positions ternes de la communauté internationale, ainsi que le soutien de certains pays coloniaux à l’occupation, sont la cause directe de cet empiètement, l’arrogance et la rébellion contre les lois et résolutions internationales et de l’ONU, qui encourage la propagation de la violence, des guerres et du terrorisme dans la région, la commission de massacres et le meurtre et l’extermination de dizaines de milliers de personnes, ainsi que l’utilisation de l’arme de la famine et la propagation de la famine, comme indiqué dans le rapport des Nations Unies sur l’existence de la famine dans la bande de Gaza.
De plus, Fattouh a appelé la communauté internationale et ses institutions à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette politique criminelle et veiller à ce que les dirigeants politiques et militaires de l’occupation soient tenus responsables, dans la victoire du droit international humanitaire et dans la réalisation des droits inaliénables de notre peuple, dont le premier est leur droit au retour, à l’autodétermination et à l’établissement de leur État indépendant avec Jérusalem comme capitale.
N.S