New York, le 28 août 2025, WAFA- Les experts des droits de l’Homme des Nations Unies ont exprimé leur préoccupation face aux rapports sur des cas de "disparitions forcées" dans lesquelles des Palestiniens affamés essayaient d’obtenir de la nourriture sur des sites de distribution gérés par la "Gaza Humanitarian Foundation" américaine, qui opère sous la supervision de l’occupation israélienne, donc ce crime odieux doit être mis fin.
Les sept experts indépendants ont déclaré dans un communiqué conjoint jeudi qu’ils avaient reçu des informations selon lesquelles un certain nombre de personnes, dont un enfant, auraient été victimes de disparitions forcées après s’être dirigées vers des sites de distribution d’aide à Rafah, au sud de la bande de Gaza.
Des experts désignés par le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies, mais ne parlant pas au nom de l’organisation, ont ajouté : « Les informations faisant état de disparitions forcées de civils cherchant à obtenir leur droit fondamental à l’alimentation sont non seulement choquantes, mais constituent également une torture ».
Ils ont estimé que « l’utilisation de la nourriture comme moyen de procéder à des disparitions ciblées et massives doit cesser maintenant », soulignant les rapports suggérant que « l’armée israélienne est directement impliquée dans les cas de disparition forcée de personnes qui cherchaient de l’aide ».
La déclaration indique que le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a documenté la semaine dernière « le meurtre de 1 857 Palestiniens en attente d’aide depuis fin mai, dont 1 021 personnes près des centres de la Fondation humanitaire de Gaza ».
N.S