Buenos Aires, le 30 août 2025, WAFA- Les avocats des droits de l’Homme ont déposé une plainte pénale auprès des tribunaux fédéraux argentins vendredi, exigeant un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’il arrive dans le pays, pour le « meurtre des ambulanciers » à Rafah en mars.

La plainte indique que Netanyahou porte « la responsabilité pénale en tant que complice de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité », et qu’il est « complice d’avoir causé la mort par la famine, et dans des crimes tels que le meurtre, la persécution et d’autres actes inhumains ». La plainte a également demandé une enquête sur l’incident avec les autorités israéliennes et l’armée israélienne.

La décision intervient dans le contexte d’informations parues dans les médias locaux selon lesquelles Netanyahou pourrait se rendre à Buenos Aires en septembre.

La plainte fait référence à l’incident de Rafah, dans lequel 15 ambulanciers et travailleurs humanitaires ont été martyrisés lors d’un attentat à la bombe qui a ciblé le quartier de Tal al-Sultan dans la ville de Rafah, tandis que des véhicules de secours étaient attaqués alors qu’ils tentaient de secourir des civils.

L’année dernière, la Cour pénale internationale de La Haye a émis un mandat d’arrêt contre Netanyahou dans le cadre d’une enquête sur les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis. Il convient de noter que l’Argentine est signataire du Statut de Rome, ce qui la rend soumise à la juridiction de la cour.

N.S