Dakar, le 13, septembre, 2025, WAFA - L’Union africaine des journalistes s’est déclarée choquée par les assassinats et violations perpétrés contre les journalistes et les professionnels des médias dans la bande de Gaza par les forces d’occupation israéliennes.
Le syndicat a déclaré dans un communiqué qu’il est conscient de l’ampleur du choc et des souffrances subis par les journalistes palestiniens, exprimant sa profonde solidarité avec le Syndicat des journalistes palestiniens, dont les membres continuent à diffuser leur message médiatique dans la peur et la tristesse.
Le syndicat a ajouté que ce à quoi nous assistons n’est pas seulement un type de préjudice, mais un schéma récurrent de violations qui n’a guère été trouvé dans l’histoire moderne. Des journalistes ont été tués pendant qu’ils travaillaient, ainsi que chez eux avec leur famille et en dehors des heures de travail. Le siège des médias, les stations de radio locales et les véhicules de presse clairement identifiés ont également été bombardés. Les journalistes ont été gravement blessés, privés de soins médicaux en temps opportun ou forcés à travailler sans équipement de protection.
En outre, des arrestations et des détentions au secret ont eu lieu, et des cas de mauvais traitements ont été signalés. Les menaces, les campagnes de diffamation et le harcèlement numérique ont également affecté le travail des journalistes, empêchant l’accès aux médias internationaux, et du matériel a été confisqué ou détruit, en plus de la perte d’archives personnelles et de moyens de subsistance.
Il a expliqué que ces violations constituent une violation grave du droit international humanitaire et des droits de l’homme. Les forces d’occupation israéliennes doivent protéger les journalistes et les autres civils, s’abstenir de cibler les médias et prendre des mesures concrètes pour prévenir tout autre dommage. Tout meurtre ou agression d’un journaliste doit également faire l’objet d’une enquête publique indépendante et complète, permettant aux responsables d’en répondre.
N.S