Buenos Aires, le 21 septembre 2025, WAFA – Les quarante membres du Conseil de l’Alliance progressiste mondiale, représentant les différentes régions géopolitiques du monde, ont voté à l’unanimité une résolution appelant à la fin du génocide dans la bande de Gaza, à la cessation de l’occupation israélienne, à l’aide humanitaire et à la reconstruction de Gaza, ainsi qu’à l’établissement d’un État palestinien indépendant sur les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem pour capitale.
Intervenant par visioconférence depuis Ramallah, Mohammad Shtayyeh, membre du Conseil de direction de l’Alliance pour le monde arabe, a dressé un tableau des destructions, des massacres et de la famine à Gaza, ainsi que du blocus, de la colonisation et des incursions que subit la Cisjordanie, y compris Jérusalem. Il a rappelé la Déclaration de principes et le cadre pour la paix adoptés par l’Alliance progressiste mondiale à Santiago du Chili le 6 octobre 2024.
Dans sa déclaration, le Conseil a réaffirmé, au nom de l’ensemble des partis et organisations politiques membres, sa demande d’un cessez-le-feu immédiat, de la protection des civils, de l’acheminement d’une aide humanitaire sûre et sans entrave, de la reconstruction de Gaza, et du refus de tout transfert forcé de population. Il a insisté sur la nécessité d’un engagement politique fondé sur le droit international, en faveur d’une solution à deux États, avec Jérusalem comme capitale de l’État palestinien et l’unité territoriale de la Cisjordanie et de Gaza.
Le Conseil a également exprimé sa profonde inquiétude face à la déclaration des Nations unies désignant Gaza comme une zone en proie à la famine, et a exhorté à des mesures immédiates pour y répondre.
Priorités fixées par la résolution :
Un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel, la fin des massacres et du blocus alimentaire, et le respect intégral des mesures provisoires ordonnées par la Cour internationale de Justice le 26 janvier 2024, dans l’affaire intentée par l’Afrique du Sud contre Israël pour violation de la Convention sur le génocide.
La libération inconditionnelle des otages et le respect du droit international humanitaire.
L’arrêt des exportations et transferts d’armes utilisés en violation du droit international.
Des pressions internationales efficaces, y compris commerciales et économiques, afin de contraindre Israël à respecter le droit international.
Pour un chemin vers la paix juste :
Mettre en œuvre les décisions de la Cour internationale de Justice exigeant la fin de l’occupation et coopérer avec la Cour pénale internationale, notamment en exécutant les mandats d’arrêt.
Soutenir les résolutions des Nations unies et prendre des mesures face au refus d’Israël de s’y conformer, y compris l’application du droit au retour en vertu de la résolution 194 de l’Assemblée générale.
Condamner les tentatives visant à entraver la représentation palestinienne à l’ONU, telles que l’interdiction faite par les États-Unis au président Mahmoud Abbas et à sa délégation d’accéder au siège de l’ONU, en violation de l’accord sur le siège.
Reconnaissance de l’État palestinien :
Le Conseil a exprimé son soutien à toutes les initiatives en faveur de la reconnaissance de l’État de Palestine sur les frontières de 1967, avec Jérusalem pour capitale, à son adhésion pleine et entière à l’ONU, et à la garantie du droit au retour des réfugiés.
Il a également salué la Déclaration de New York sur un règlement pacifique de la question palestinienne et la mise en œuvre de la solution à deux États, ainsi que les récentes annonces de pays renforçant la reconnaissance de l’État de Palestine.
H.A