Rome, le 1er octobre 2025,WAFA– Une cargaison battant pavillon israélien a été contrainte de quitter mardi le port de Livourne, en Toscane, sans procéder à aucune opération de déchargement ou de chargement, après la menace de grève brandie par les dockers italiens.

Selon la presse italienne, les travailleurs du port ont immédiatement annoncé qu’ils refuseraient de participer à toute opération de manutention concernant le navire Zim Virginia, arrivé avec des marchandises à destination d’Israël. Face à ce refus, le cargo a dû repartir bredouille.

« Nous défendrons notre port et nous ne chargerons ni ne déchargerons rien », a déclaré Gianfranco Franchesi, représentant de la Confédération générale italienne du travail (CGIL), le plus grand syndicat de Livourne. Il a ajouté : « Ce qui se passe à Gaza n’est pas une guerre, mais un véritable génocide commis par le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahou. »

Depuis dix jours, des actions similaires se multiplient dans plusieurs ports italiens, notamment à Gênes, Ravenne, Tarente et Marghera, près de Venise, où des navires transportant explosifs ou carburant vers Israël se sont vu refuser l’accès.

Parallèlement, le syndicat a voté à l’unanimité en faveur d’un appel à la grève générale si l’armée israélienne venait à intercepter la flottille internationale de solidarité, connue sous le nom d’« Flottille de la Liberté », qui transporte de l’aide humanitaire vers Gaza.

Mercredi à l’aube, les organisateurs de la flottille ont confirmé leur entrée dans une « zone de danger extrême » au large de la bande de Gaza. L’ONG Amnesty International a réclamé des garanties de sécurité pour les navires, tandis que l’ONU a averti qu’une attaque contre la flottille serait « inacceptable ».

H.A